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  • Et pourquoi pense-t-on ce qu'on pense ?

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    Après un poil de réflexion, il m'est arrivé qu'il me semble avoir plus ou moins trouvé une (des) cause(s) de ce qui fait la capacité des Humains à toujours se trouver d'excellentes justifications à ce qu'il font et pensent...

    Posons comme hypothèse qu'il s'agit d'un mécanisme de protection du système nerveux, qui a besoin d'être au calme pour pouvoir mieux réagir à ce qui l'entoure voire, dans les pire des cas, à assurer sa survie.

    Ainsi, si vous êtes en tension continuelle en raison de contradictions dans vos réflexions ou dans votre environnement, vous vous épuisez. Le cerveau "survalorise" (?) alors les hypothèses, les théories, les comportements qui permettent de "calmer le jeu."

    Le syndrôme de Stockholm n'est rien d'autre (!), qui est une tentative de résoudre les tensions liées à une situation violente. Si vous abondez dans le sens de qui a un pouvoir de violence sur vous, cela permet de calmer la situation et de vous protéger.

    Le syndrôme de Stockholm généralisé qui pousse la majorité des 99% a "accepter" l'idéologie des 1% n'est rien d'autre (!). Face à la violence de la société et aux tensions existantes, un système nerveux va "naturellement" rechercher la stabilité en justifiant ce qu'il pense ne pas pouvoir modifier. D'où l'importance pour la propagande d'insister continuellement sur le TINA fasciste. Tout le monde fait comme çi, vous ne pouvez pas faire comme ça. Evidemment.

  • Il y a nature, et nature.

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    C'est intéressant, comme nous avons des points de vue différents sur la "nature."

    Ainsi, d'un côté, nous ne reculons pas pour la maîtriser, la contrôler.
    On rase les forêts primaires pour y faire pousser de l'huile.
    On arase des montagnes pour construire des barrages.
    On enserre des rivières, creuse des tunnels...
    On chasse les virus, on tripote les génômes, on bidouille les atomes, on va sous peu bricoler les neurones.

    Mais il y a une "nature" qu'on ne touche pas.
    Celle des relations sociales... ou du moins de CERTAINES relations sociales.

    La "loi" de la compétition, autrement appelée "de la jungle" est au contraire portée au pinacle.

    Pourtant, son efficacité énergétique est lamentable. La compétition fait en effet beaucoup plus de perdants que de gagnants.

    On nous fait croire qu'il n'y a là rien à faire, qu'il n'y a pas d'alternative*, comme ils disent. Que l'humain ne peut être changé...

    Quel manque d'ambition ! Et le "progrès" alors ? Et cette "maîtrise" que l'on montre partout ailleurs sur le front du combat contre cette p'tain de nature!

    Nous avons pourtant déjà des connaissances importantes sur ces questions de relations psycho-sociales, en particulier celles mises en lumière par le Prof. Henri Laborit. Dire que nous n'avons pas le choix de nos comportement, c'est comme dire que nous n'avons pas le choix face à nos cellules cancéreuses. Et pourtant...

    Et si cette (surprenante) démission face à (cet aspect de) la "nature" relevait plus de l'idéologie que de l'approche scientifique raisonnable ?

    Je rigole, bien sûr. Il n'est pas possible que la clique (la classe?) de ceux qui se prennent pour les rois de la jungle (autrement dit les 1%) valorisent de manière aussi massive (médiatisée) une idéologie "naturaliste" qui justifie "naturellement" leur pouvoir...

    Les propagandistes se servent de tout ce qui passe à leur portée.
    Et la science est priée de suivre. Qui c'est qui paye ?

    ( A la rigueur, les recherches liées à ces questions de psycho-sociologie peuvent se faire, mais uniquement dans la mesure où elles ne remettent pas en cause l'organisation hiérarchique. Dans le cadre du marketing par exemple, vous n'aurez pas de problème pour trouver du financement. Tant que c'est pour se faire encore un peu plus de pognon sur le dos du troupeau, c'est tout bon. )

    * "Il n'y a pas d'alternative" est un slogan faschiste.