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SNCF: ce n'est plus un rideau de fumée...

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Le changement des horaires de la SNCF sous des prétextes fallacieux (1) permet le plus important. Que l'on ne parle pas - ou le moins possible - de l'ouverture à la Sainte Concurrence du rail voyageur. Les médias ont bien contribué à ce silence organisé. 

Le journal national de France3 de dimanche soir y a consacré en tout et pour tout 14 SECONDES:


France3 : 14 secondes pour l'ouverture à la... par micheld1515

Ce lundi matin, les deux chroniques "économiques" de France Inter, celle des Echos (des marchés) à 7h20 et l'autre à 7h50 ont parlé... d'autre chose.

Evidemment, pour la majorité des usagers, le problème principal est immédiat, à savoir le chaos dans la vie de tous les jours induit par les changements d'horaires.

De plus, il y a eu de nombreuses suppressions de liaisons sur les "petites" lignes... Second effet "silencieux", donc : la SNCF en a profité pour supprimer des trains "peu rentables".

La politique de sabotage qui s'est installée depuis des années a conduit à un effet "naturel" chez beaucoup de gens: la SNCF ne marche pas bien, peut-être que ça irait mieux avec le Privé. C'est une pure illusion. Une manipulation. La concurrence fait parfois baisser les prix, mais elle fait surtout s'effondrer la qualité du service. Pire. La concurrence "SUR UNE SEULE VOIE" n'est qu'une dangereuse connerie.

Un Service Public massacré. Des accidents prévisibles et prévus. Beau bilan en effet.

Bravo encore.

Dépêchez-vous: votre train est parti... Mais peut-être vaut-il mieux ne pas monter dans un train qui a de plus en plus de probabilité de dérailler ?

-Note-

(1) Prétextes fallacieux: 

- l'entretien des voies s'est toujours fait à la SNCF sans qu'il y ait eu besoin de changer les horaires. Et c'est bien le minimum.

- Le "cadencement" est une foutaise si les trains sont mal gérés en raison de la réduction des "coûts" en personnel et en matériel, ce qui est le cas, ET QUI VA S'AGGRAVER dans un contexte concurrentiel: C'est soi-disant moins cher... mais on en a pour son argent, et jamais plus...

  

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