On a apparemment une petite contradiction, là.
Si vous avez lu Laborit, vous vous souvenez certainement que pour lui, notre système nerveux est fait pour "agir".
Si vous avez lu (ou écouté) Castoriadis par exemple, vous vous rappelez que la liberté, c'est aussi de "ne pas faire". Ce n'est pas parce que je peux faire quelque chose, que je dois le faire. Du Zen, du bouddhisme, du taoïsme ressortent aussi cette idée d'inaction, disons "positive."
Ce petit questionnement m'est venu alors que je viens d'entendre un journaliste, à propos d'un bouquin - je ne sais même pas lequel - s'exciter avec cette idée que "le doute risquait d'impliquer l'inaction". Et il avait l'air catastrophé, comme si c'était là le pire qui puisse arriver.
Il est assez vrai que notre civilisation nous pousse sans arrêt à l'action. L'écriture de ce billet en étant une démonstration! ;)
Il faut FAIRE! Il y a tellement de problèmes à régler! De temps à utiliser!
On ne peut imaginer que le règlement d'un problème passe par l'inaction...
Et pourtant...
A suivre (peut-être...)