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  • Le bonneteau de l'autisme, etc.

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    A l'occasion de la journée de "l'autisme," hier 2 avril, la presse s'est faite l'écho d'une augmentation importante du nombre de cas détectés dans les dernières années.

    On a évoqué un certain flou dans les "causes" de cet accroissement:

    - Un élargissement des critères de diagnostic. Dans ce cas, évidemment, on en trouve plus. La définition n'étant pas trop stricte, on peut coller dedans tout ce qui dérangeait jusque là (et qu'on ne sait pas "traiter"), dans le genre maladies "orphelines" par exemple. Je parierai que le DSM amerloque, récemment modifié n'est pas pour rien dans ce changement, mais je peux me tromper (sic).

    - Une détection plus précoce de ces critères. Dès le plus jeune age. On ne se demande pas si, à l'image du cancer, l'enfant ne sera pas naturellement capable de corriger les "défauts" détectés au long de sa croissance. On lui colle tout de suite la suspiscion. Le docteur Knock n'est pas mort, et il attaque de plus en plus tôt.

    - Quelque nouvelle faiblesse d'ordre génétique, peut-être, avec plus de sensibilité à la "maladie" (si mal définie pourtant). Comme si, en à peine quelques années, il y avait eu tant de nouvelles générations humaines à apparaître. Une nouvelle est arrivée, à peine. Autant de problèmes génétiques advenant, soudain, en à peine une génération ? Hmmm.

    - des causes "environnementales" avec les produits chimiques... Cette dernière cause n'est évoquée que du bout des lèvres, parce qu'on ne peut décidément pas faire autrement.

    Flou artistique. On ne sait pas, finalement. On est bien peu de choses, hein.

    En attendant, le lobby médico-industriel, lié directement à celui de la chimie mais cela n'a évidemment rien à voir, étend encore son pouvoir sur l'humain ordinaire. Le moindre bidule qui semble hors de la Norme de Com-pé-ti-ti-vi-té et d'efficacité individuelle est traqué sans faiblesse.
    En plus, dans les pays évolués, c'est la Sécu qui paye. Pourquoi se priver.

    Pas un neurone hors des clous de la normalité normale
    qui se tape le métro le matin si elle a du boulot,
    ou se colle devant la téloche si elle n'en a pas.

    Il est comique de voir que notre système économico-politique qui ne cesse de vanter la LIBERTE continue dans les faits à agraver la DEPENDANCE des individus à la structure politico- économico- techno- scientifique.

    Rappel: Connaitre la taille et l'espacement des barreaux de la cage que la "société" nous impose est un pas important vers une vraie "liberté" qui ne sera jamais autre chose que relative.