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  • Principes à incorporer dans le vaccin verbal contre le racisme:

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    - Un être humain ne se réduit pas à sa couleur de peau, sa religion, ses idées ou quoi que ce soit.

    - Il y a des groupes humains, c'est-à-dire des individus qui partagent +/- certaines caractéristiques physiques, psychologiques et/ou sociales, mais cela ne dit rien de la valeur de ces humains. L'individu n'est pas le groupe dans lequel il se trouve.

    - Le monde est compliqué, mais ce n'est pas grave.

    - Nous ne sommes pas nos idées. Les idées qu'on se fait du monde sont des simplifications. Changer d'idées n'est pas une tare.

    - La réalité est rarement binaire, malgré ce que racontent les manipulateurs politicards, les mauvais philosophes et autres éditorialistes médiatiques.

  • Le problème de "race"

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    (Merci d'aller au bout de ce texte avant de juger)

    Les biologistes disent qu'il n'y a pas de "races" dans l'humanité. Voici ce qu'en dit Wikipedia, et qui me semble juste: "Le consensus scientifique actuel rejette en tout état de cause l’existence d'arguments biologiques qui pourraient légitimer la notion de race, reléguée à une représentation arbitraire selon des critères morphologiques, ethnico-sociaux, culturels ou politiques, comme les identités."

    Admettons qu'ils n'y a pas de "races" selon cette définition scientifique.

    Il n'en existe pas moins des différences visibles évaluables statistiquement, et cela suffit, pour des non-scientifiques (et aussi parfois pour certains scientifiques).

    Il y a des groupes humains statistiquement observables de, disons, complexion "blanche" ou "noire" ou "asiatique" (même si le mot n'est pas la chose, et la réalité pleine de variantes).

    Si l'on supprimait l'usage du mot "race" - et donc de sa déclinaison "racisme", les différences visibles n'en existeraient pas moins, et un autre mot émergerait. Ce pourrait être les "types" humains ou les "groupes"... et immédiatement les mêmes déclinaisons verraient le jour: il y aurait du typisme ou du groupisme.

    Le problème n'est pas dans les différences mais dans les JUGEMENTS DE VALEUR que l'on associe à ces différences.

    On peut reconnaître appartenir à un groupe (statistique) et ne pas pour autant se considérer de façon ultra-négative ou ultra-positive.

    Un être humain ne peut se réduire exclusivement ni à sa biologie, ni à ses idées politiques, ni a ses choix de vie, ni à la couleur de ses chaussures.

    Chacun de ces éléments constituent son "individualité" a un moment précis. L'être humain est un système vivant qui est influencé et influence la réalité qui l'entoure. Il peut changer d'avis et de chaussures, parfois même en bien.