Les salopards des agences de notation "baissent leur note" pour la Tunisie. Ils n'aiment pas l'agitation, ces larbins des banquiers. Au fond, pour un parasite financier, la stabilité d'une dictature est tellement plus rassurante.
S'ils l'ont acceptée pour la Tunisie, il ne serait pas étonnant que cette dictature ne les dérangent pas dans nos pays, quoiqu'avec une variante: "Cause toujours. C'est celui qui a le plus gros compte en banque qui décide."
Quand il s'agissait de noter les "produits" spéculatifs immobiliers pourris qui ont conduit à l'explosion du système financier, là, ils n'avaient pas d'objections et collaient des triple-A, qui arrangeaient leurs propriétaires banquiers.
On entend toujours aujourd'hui nos journaleux ignares citer ces variations de notations comme s'il s'agissait de la Vérité Economique Tombant du Ciel.
"On" n'estime pas à sa juste valeur le niveau de pourriture du système économique.