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  • Leçons de morale d'un publicitaire

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    Ce lundi, France Inter a invité le PDG particulièrement riche d'une société de publicité. Cet homme a donné des leçons de morale sur l'argent, le travail, etc.

    Lorsqu'on est un de ceux dont la fonction est de remplir de saloperies les cerveaux rendus disponibles par les programmes des chaînes de télé privées genre TF1, on n'a pas de leçons à donner. Au mieux, on ferme sa gueule.

  • Pinochet et Friedman font encore des dégâts.

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    Les étudiants chiliens sont en colère. Ils veulent que l'Education revienne dans le giron de l'Etat et soit dispensée gratuitement, afin de permettre à tout le monde d'en profiter.
    Les privatisations hystériques du temps de Pinochet et des tarés de "l'école" de Chicago continuent à produire leurs effets délétères des dizaines d'années plus tard. L'Education coûte très cher et reste donc réservée à la caste des plus riches.

    C'est ça, le capitalisme.

  • Dans l'intérêt de la raison...

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    Dans l'intérêt de la raison, ne dites pas « Les plantes sont classées par familles, » mais plutôt « les humains classent les plantes par famille. »

    Quand les bases d'un raisonnement sont faussées, les conclusions qui en sont tirées ont toutes les chances d'être à côté de la plaque.

  • Non-axiomes

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    Je viens de retrouver dans mes zarchives les petits textes ci-dessous. Ce sont les entêtes des chapitres des romans du "Monde des A" d'Alfred E. Van Vogt. On trouve également quelques autres textes glanés ici ou là. Ils gardent un intérêt certain en dépit du fait qu'ils datent du milieu du siècle dernier...

     

    Non-axiomes de la sémantique générale

    L'esprit d'un enfant, faute d'un cortex développé, est virtuellement incapable de discrimination. L'enfant, inévitablement, fait maintes erreurs dans l'évaluation du monde. Beaucoup de ces jugements faux de fait sont intégrés par le système nerveux sur le plan du « non-conscient » et peuvent perdurer jusqu'à l'age adulte. Par suite, il peut se trouver qu'un adulte, mâle ou femelle, réagisse de façon infantile.

    Dans l'intérêt de la raison, DATEZ. Ne dites pas : « Les savants croient. » Dites : « Les savants croyaient en 1948... » ou « Jean Dupont (1948) est socialiste...» Toutes choses, y compris les opinions politiques de Jean Dupont, sont sujettes au changement, et l'on ne peut, par conséquent, les mentionner que si elles sont déterminées dans le temps.

    Dans l'intérêt de la raison, REPERTORIEZ. Ne dites pas : « Deux petites filles »... à moins que vous ne vouliez dire : « Marie et Jeanne, deux petites filles, distinctes l'une de l'autre et de tous les autres habitants du monde... »

    Dans l'intérêt de la raison, utilisez la formule ET CETERA. Quand vous dites : « Marie est une bonne fille ! » ne perdez pas de vue que Marie est bien autre chose que « bonne ». Marie est « bonne », gentille, charmante, et cotera, ce qui signifie qu'elle possède encore d'autres caractéristiques. Il vaut la peine de se rappeler également que la psychiatrie moderne -1956- ne considère pas que l'individu tranquillement « bon » ait une personnalité très saine. 

    Dans l'intérêt de la raison, prenez garde d'ETIQUETER. Des mots comme : Fasciste, Communiste, Républicain, Catholique, Juif, se rapportent à des être humains, qui ne sont jamais tout à fait étiquetables.

    Dans l'intérêt de la raison, apprenez à apprécier un événement en fonction de ses répercussions d'ensemble. Ceci inclut les modifications viscérales et nerveuses; les réactions émotionnelles, les pensées relatives à l'événement, le commen-taire formulé, l'action réprimée, l'action résultante, etc.

    Dans l'intérêt de la raison, n'oublions pas l'inter-réaction. Un jugement peut conçerner la réalité, - mais il peut conçerner un jugement conçernant un jugement conçernant la réalité.


    Dans l'intérêt de la raison, souvenez-vous que : la carte n'est pas le territoire, le mot n'est pas la chose qu'il exprime. Chaque fois que l'on confond la carte avec le territoire, un «trouble sémantique» s'enracine dans l'organisme. Ce trouble persiste tant que l'on n'a pas reconnu les limitations de la carte. 

    Dans l'intérêt de la raison, rappelez-vous ceci : d'abord se produit l'événement, le stimulus initial; en second lieu, le choc nerveux provoqué par l'événement par le canal des sens; en troisième lieu, la réaction émotionnelle fondée sur l'expérience passée de l'individu, en quatrième lieu, la réaction verbale. La plupart des individus identifient la troisième et la quatrième étape et ignorent l'existence de la seconde et de la troisième.
    Dans l'intérêt de la raison, chaque individu doit éliminer les « blocages » de son système nerveux. Un blocage est une perturbation sémantique en raison de laquelle les réactions adéquates cessent de prendre naissance. Des blocages peuvent fréquemment être éliminés par l'usage convenable de la réaction cortico-thalamique « retardée », par auto-analyse ou par hétéro-analyse.

    Il ne suffit pas de connaître les techniques d'entraînement non-A. Elles doivent être assimilées jusqu'à devenir automa-tiques, c'est-à-dire non-conscientes. la période « discursive » doit faire place à la période « active ». Le but doit être une souplesse totale des démarches mentales, en deçà du plan verbal, à l'égard de n'importe quel événement. La sémantique générale a pour objet de donner à l'individu un sens de l'orientation, et non pas un nouveau cadre indéformable.

    La sémantique générale est une discipline, et non une philosophie. On peut conçevoir un nombre quelconque de nouvelles philosophies non-A. Le plus important pour notre civilisation serait sans doute la mise au point d'une économie politique non-A. On peut affirmer catégoriquement qu'il n'existe pas à l'heure actuelle un tel système. Le champs est ouvert aux hommes et aux femmes audacieux et imaginatifs qui désirent créer un système devant libérer l'humanité de la guerre, de la pauvreté et de la tension. Pour cela, il faudra éliminer du pouvoir ceux des êtres humains qui identifient.

    Nos démarches nerveuses sont copiées sur celles de l'animal. Chez l'homme, des réactions nerveuses de ce genre aboutissent aux stades pathologiques et sans postérité de l'infantilisme en général, du comportement infantile public ou privé... Et plus une nation ou une race est techniquement développée, plus son système tend à devenir cruel, sans merci, prédateur et commercialisé... Tout ceci parce que nous continuons à penser comme des animaux et n'avons pas appris à penser substantiellement comme des êtres humains. (Alfred Korzybski)

    Dans l'intérêt de la raison, prenez garde d'IDENTIFIER. Aucun événement, aucune chose, aucun être humain n'est absolument identique d'un moment à l'autre. Identifier conduit à voir le monde comme s'il ne changeait jamais alors qu'il est en constant mouvements. Pour éviter d'identifier, souvenez-vous que seuls les mots restent à peu près 'immuables'. Il provoquent l'illusion de la permanence. Même si ce gros rocher, là, semble inaltérable, il est en réalité, comme tout ce qui existe, en constante modification, mais nos sens imparfaits sont incapables de s'en rendre compte. On ne peut voir, sentir le mouvement permanent au niveau atomique qui provoque des modifications infimes, mais réelles, de toute matière.

    The problems of 'evolution' are verbal and have nothing to do with life as such, wich is made up all through of different individuals, 'similarity' being structurally a manufactured article, produced by the nervous system of the observer.


    Le bon sens, quoi qu'il fasse, ne peut manquer de se laisser surprendre à l'occasion. Le but de la science est de lui épargner cette surprise et de créer des processus mentaux qui devront être en étroit accord avec le processus du monde extérieur, de façon à éviter, en tous cas, l'imprévu. (Bertrand RUSSEL)

    Une chose n'est pas ce que vous dites qu'elle est... Elle est bien plus. C'est un ensemble au sens le plus large. Une chaise n'est pas une chaise. C'est une structure d'une complexité inconcevable, atomiquement, électroniquement, etc. Par suite, la penser comme une simple chaise constitue ce que Korzybski appelle une identification. C'est la totalité de ces identifications qui produit le non-sain et l'insensé.

    Lorsqu'il émet un jugement sur une action ou un événement, un individu « abstrait » une partie seulement de ses caractéristiques. S'il dit : « Cette chaise est noire », il doit indiquer que la noirceur n'est qu'une de ses qualités, et il doit avoir conscience, au moment ou il parle, de ses autres multiples caractères. La « conscience d'abstraire » constitue une des supériorités essentielles d'un individu entraîné sémantiquement sur un individu qui ne l'est pas.  

    Les données d'Aristote sur la science de son temps constituèrent probablement ce qu'on pouvait savoir de plus précis à son époque. Ses successeurs, deux mille ans durant, sous-entendirent probablement qu'elles étaient valables pour tous les temps. Dans des années moins lointaines, de nouvelles méthodes de mesure détruisirent nombre de ces « vérités » mais elles continuent d'être la base des opinions et des croyances de bien des gens. La logique bi-valente selon laquelle ces gens raisonnent a reçu en conséquence le nom d'aristotélicienne - symbole : A - et la logique polyvalente de la science moderne a reçu le nom de non-aristotélicienne - Abréviation : non-A, Symbole : Ã.

    L'expérience montre qu'il y a d'abord la 'sensation', puis ensuite 'l'idée'. La 'sensation' étant une abstraction, et 'l'idée' une abstraction d'abstraction de plus haut niveau. L'expérience montre aussi que parmi les humains, cet ordre est parfois inversé; que certains individus ont les 'idées' d'abord, quelques vestiges de mémoire, et les 'sensations' ensuite, sans avoir de raison extérieure pour ces 'sensations'. De tels individus sont considérés comme 'mentalement' malades. Ils 'voient' là où il n'y a rien à voir. Ils 'entendent' même s'il n'y a rien à entendre. Ils sont paralysés là où il n'y a aucune raison d'être paralysé et ainsi à l'infini. Cet inversion d'ordre, à un degré moindre, s'avère extrêmement commune et entretient presque toutes les malchances et difficultés humaines.

    Dans l'intérêt de la raison, utilisez des REFERENCES : par exemple, le « conscient » et l' « inconscient » sont deux termes descriptifs utiles; mais il reste à prouver que ces termes eux-mêmes reflètent avec précision l' « existant » au niveau des faits. Il existe des cartes de territoires sur lesquels nous ne porrons jamais avoir de renseignements exacts. L'entrainement non-A étant destiné aux individus, l'essentiel est de rester conscient de la signigication « multi-ordinale », c'est à dire polyvalente, des mots que l'on entend ou que l'on prononce.

     

  • Le rien

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    Histoire entendue lors des émissions sur l'Afghanistan diffusées tous les matins de cette semaine sur France Culture.

    Il était une fois un voyageur des pays du couchant qui se rendait au pays du levant.
    En traversant les déserts de l'Afghanistan, il aperçut un Afghan qui, visage collé à un rocher, ne voulait être dérangé.
    Le voyageur, convaincu que dans ce pays, des fous comme lui il y en avait partout, reprit sa route.
    Dix ans après, le voyageur décida de retourner à sa terre natale. Il retraversa donc le même désert et il y trouva le même Afghan, l'oeil toujours collé au rocher.
    Cette fois-ci, le voyageur voulut absolument savoir ce que faisait ce fou.
    « Je regarde dedans » lui dit l'Afghan, en montrant un trou dans le rocher.
    Le voyageur l'écarta pour se mettre à scruter le trou. « Il n'y a rien dedans ! » s'étonne l'homme.
    L'Afghan, bougeant la tête, lui répondit ceci : « Cela fait dix ans que je regarde dedans et je ne trouve rien, et toi, tu comptes trouver en une seconde ? »

  • La tractation financière qui choque

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    Ainsi, il y aurait tractations financières dans l'affaire Diallo/DSK.

    C'est ce que font tout le temps les cow boys. Tout le temps.

    Mais là, d'un coup, ça serait pas bien.

    C'est l'Amérique bordel ! Le pays de l'argent roi: je te file des thunes et on oublie.

    Le royaume de la démocratie.

  • Epargne et dette (suite)

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    En complément à ce petit billet précédent...

    Le Canard Enchaîné de cette semaine publie cet article :

    La facture de l'internationale des payeurs

    La dette publique française s'élève à 84.5% du « produit intérieur brut » et la dette japonaise à 236 % de don propre PIB. Le Japon s'offre un record mondial : sa dette dépasse les 8000 milliards d'euros. Pourtant, les agences de notation ne traitent pas Tokyo comme Athènes, ni même Paris, et les taux n'y flambent pas.
    Pourquoi ?
    Tout simplement parce que plus de 90% de cet endettement faramineux est détenu par les épargnants japonais. Ce n'est pas le cas de la France, qui, chaque année, doit emprunter à l'étranger la moitié des capitaux dont elle a besoin pour financer ses déficits et ne peut que se soumettre aux dures lois de ces agences.

    Avant les années 80, les citoyens comme les entreprises de l'Hexagone pouvaient souscrire aux bons du Trésor en se rendant à la perception ou à la poste de leur quartier avec leurs petites économies. Pour faire moderne, et au nom de la libéralisation des marchés, Pierre Bérégovoy, alors ministre de l'Economie, décida que tout investissement en bons du Trésor devrait passer par une banque ou par un intermédiaire financier. La France, désormais, disposera d'une dette cotée sur les marchés internationaux. Paris allait concurrencer la City et découvrir les charmes des ventes à découvert.

    Exit le petit épargnant et l'entreprises économes. Banques et assurances applaudirent à cette décision qui leur permettait de bénéficier d'une nouvelle clientèle et, au passage, d'encaisser des commissions. Bercy créa un établissement spécifique, France Trésor, pour placer au mieux la dette française à l'étranger, et les agences de notations commencèrent à la coter.
    Devenu ministre de l'Economie, Dominique Strauss-Kahn accentua ensuite, par diverses mesures techniques, cette internationalisation. La France jouait enfin dans la cour des grands !
    Trente ans plus tard, alors que la dette publique française a plus que doublé, les résultats sont là. Les taux auxquels la France emprunte dépendent des agences de notation, et il a suffi qu'elles envisagent, comme la semaine passée, une dégradation de sa note pour que, en 48 heures, les actions de ses banques plongent.

    Conclusion tirée par un banquier parision : « Finalement, il aurait mieux valu que la France continue à emprunter au paysan corrézien, ou à la veuve de Carpentras plutôt qu'à un spéculateur de Wall Street ou à un banquier de Hong-kong. »
    Ce n'est pas le ministre japonais des Finances qui pourrait le contredire.
     

    Et voilà. Scan de l'article.

    Rappelons que le fait de faire passer l'intérêt privé avant l'intérêt public relève de la... corruption.

  • la classe dominante sent les dangers explosifs de la situation actuelle...

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    Contre la “contribution exceptionnelle” façon Momo le milliardaire.
    Pour l’impôt équitable.

  • L'ambassadrice d'El Assad en France toujours en poste

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    Apparemment, l'ambassadrice du massacreur Syrien El Assad est toujours en poste à Paris.

    Notre Napoléon ne l'a semble-t-il toujours pas EXPULSEE A COUPS DE POMPES DANS LE DERCHE.

    Il faut dire que le sauvetage du Monde De La Fynance, c'est quand même plus importants que le peuple Syrien en train de se faire massacrer. Tant que t'es pas Syrien(ne), évidemment.

    Tiens, en cherchant, je trouve quand même cet appel... en Algérie.

    ... PLUS ....

    Sur la situation en Syrie: les Esprits Critiques de la Toile s'agitent fort à propos de ce que serait la situation réelle dans le pays...

    On a ce texte, où la situation ne serait pas si terrible que ça, et où il y a manipulation des foules occidentales.

    On a aussi celui-ci, où c'est nettement plus brutal...

    A mon avis - avis que je partage assez souvent... :

    Le genre "Le monde se divise en deux Tuco, j'ai un revolver et tu creuses" ne fonctionne pas dans tous les contextes. Et cette vision binaire est tout particulièrement inutile dans celui de l'information.

    Qui fait l'info? sur quelle base (vision directe, reprise d'info)...? et même la vision directe ne permet pas de savoir ce qui se passe sur tout un pays, dans le cas présent...

    Peut-on quand même dire que :

    El Assad relève de la catégorie des dictateurs héritiers.

    La liberté d'expression n'existe pas dans son pays. Si tu l'ouvres, tu te retrouves en taule. Et torturé-e, évidemment. Z'avez déjà été torturé-e vous ? Pas moi.

    Il fait tirer sur les manifestant-e-s. Il envoie des chars.

    Evidemment, le peuple Syrien est un ensemble "complexe" et l'on y trouve toutes sortes d'orientations politiques. Y compris des gens forts peu démocrates. Il semblerait bien que les Révolutionnaires Arabes aient décidés de se débarrasser de leurs dictateurs actuels, les autres types de dictatures restant pour l'instant à l'état d'hypothèses.

    Vous soutenez (?) les Tunisiens et les Egyptiens, chez qui il y a les mêmes risques. Pourquoi ne pas soutenir les Syriens ? Et les Lybiens ? Et les Bahreïnis ? Et les Saoudiens ? Et les autres ?

    Il y a toujours de la manipulation informationnelle. Ce n'est pas pour ça qu'il faut perdre de vue l'objectif... qui peut être lointain et approximatif, mais c'est ça la vie (à part la mort, bien entendu! ;)...

    PS : On nous fait de grandes diatribes sur les aspects politico-stratégiques influençant la situation Syrienne. Et si, dans ce cas, les peuples n'étaient pas en train de faire un bras d'honneur à la stratégie ?

    Il s'en suit évidemment que le pouvoir établi intègre la Révolution dans son jeu et tente de se l'approprier d'une manière ou d'une autre. (Cela concerne de fait tous les pays, autant que les institutions internationales) Dès lors les faits s'éloignent comme se rapproche la propagande.

  • FetNat

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    15 août, fête nationale de l'Acadie.

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