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Démocratie à géométrie variable

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Quand Merkel demandait l'autorisation de son parlement pour accepter une décision européenne, ça ne choquait pas. On a dit que c'était la démocratie.

Quand Papandreou proposa un référendum pour les Grec, d'un coup ce n'était plus de la démocratie.

Du populisme. Un scandale. 


Caroline Fourest, encore, vendredi matin sur France Inter, avec ses leçons de morale particulièrement arrogantes et insupportables. Pour elle, les 17 pays qui ont décidé (??) le plan de destruction de la Grèce par la rigueur étaient légitimes(*) sur le plan démocratique. Je veux croire qu'elle a fait une chronique aussi enflammée sur le cas Merkel et son scandaleux appel à son assemblée nationale.

A moins qu'elle, avec de nombreux "penseurs" ne considère que la Démocratie soit à géométrie variable.

(*) Clinton, quand Kadhafi ou Ben Ali massacraient leurs peuples lors de leurs Révolutions, nous a dit que ces chers dictateurs avaient "perdus leur légitimité". Parce qu'il le furent. Légitimes ! Le mec qui se maintient au pouvoir pendant 40 ans après l'avoir pris par les armes est "légitime". La diplomatie, quel Art. Avec la démocratie, nous avons donc aussi la dictature à gémétrie variable.

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