Mèche courte. Cours, connard (1) - l'économiste.
J'en entendais un ce matin. Un représentant des 99% d'écononmistes serviles(1). Pas besoin de donner son nom. On s'en fout. Ceux-là rabâchent tous la même messe débilitante.
Il expliquait qu'il fallait être... compétitif ! Ho ! Sans déc. !
Cela signifie évidemment qu'il faut baisser les salaires.
Mais avec des salaires toujours plus bas, comment est-ce qu'on achète ? Et si on achète pas, comment il tourne, ce beau système capitaliste de mes c... - burnes ?
Ce qui est sûr par contre, c'est que les salaires de ces économistes, composés généralement d'une part d'argent Public (ils sont toujours +/- profs en Université) et d'argent privé (ça "consulte", et c'est pas gratos), leurs salaires à eux, donc, ne baissent pas.
Les petits soldats de l'économisme dégénéré (2) n'ont pas de problèmes de fin de mois... tout en proposant que les autres en aient. Merci bande d'enc... enfoirés.
Je t'avais dit de courir.
(1) Parmi les 1% qui "en ont" (comme on dit au bar de l'Assemblée nationale), et au hasard: Lordon, tiens.
(2) Les Yes Men l'ont montré par l'absurde. Les "cercles" d'économistes "branchés" ne trouvent pas scandaleuse l'idée d'instaurer l'esclavage en Afrique. C'est tellement plus efficace économiquement.
Commentaires
Il y a les économistes, mais il y a aussi plus profondément la tendance à l'économisation dont ils sont un des symptômes : http://yannickrumpala.wordpress.com/2011/08/20/sur-l%E2%80%99economisation-comme-force-et-comme-tendance/
Absolument. On peut considérer les économistes comme les curés. Ils font leurs sermons - mais pas seulement le dimanche - avec des idées simples qui fondent le système. La répétition est le premier outil de la propagande...
Je pense qu'il s'agit d'un système dont l'objectif est de pouvoir donner une valeur monétaire à tout et n'importe quoi, histoire d'assurer une marge bénéficiaire à qui veut la prendre (et surtout au plus gros, qui aura mis le plus tôt possible un brevet sur le truc - cf les OGM)
Je ne doute pas qu'ils sont nombreux à croire que le système sera efficace. Ils sont persuadés que cela résoudrait tous les problèmes. Cela reste évidemment à prouver, mais quand (si!) on en arrive là, il sera probablement trop tard...
En tous cas, si le capitalisme ne parvient pas à résoudre les problèmes, au moins leur soutien inconditionnel assurera-t-il à nos économistes de bonnes fins de mois...