Enfonçons avec entrain des portes ouvertes, parfois juste dissimulées par le torrent médiatique.
Quand vous êtes endettés, vous dépendez de qui vous a prêté.
Que vous soyez individu ou organisation.
Tous comme les labos pharmaceutiques sont en bonne santé grace à votre maladie et la police utile grace à la délinquence, la banque profite de vos difficultés... (jusqu'à un certain point toutefois. Au-delà, on a un "crise".)
L'endetté est une clientèle captive.
Aujourd'hui, les banques privées, grace à l'idéologie ultralibérale et à la corruption systémique qu'elle induit, ont pris le contrôle des Etats. Irlande, Grèce... Coups d'Etats financiers en série, avec d'autres en perspectives...
- Un article (en anglais) de Michael Hudson: Europe’s Transition From Social Democracy to Oligarchy.
Commentaires
Nous sommes depuis toujours à la remorque de l'argent.
Ce qui change, ce sont les mains qui tiennent cet argent.
Hier le roi, les industriels (souviens-toi de Zola !) et puis les banques se sont emparées à leur tour de cet argent qu'elles étaient censé véhiculer pour en facilité l'accès et donner vie à notre économie.
La tentation était trop forte de spéculer avec l'argent des déposants plutôt qu'attendre que les entreprises se développent et ramènent suffisamment d'intérêt !
Mais aujourd'hui nous assistons à la débâcle des banquiers qui ont joué les apprentis sorciers et se sont fait piquer le blé par les spéculateurs de haute volée !
Ce n'est pas pour rien qu'on a des pays dits "paradis" !