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Si tu claques pas la gueule au "marché," c'est lui qui t'enfonce.

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Lu dans Le Canard enchaîné du 30/11/2011 :

Bouclier bancaire
INCROYABLE: la Grande-Bretagne, dont l'économie est particulièrement mal en point - pas mieux que celle de l'Italie -, se finance a des taux inférieurs à ceux de la vertueuse Allemagne. Ainsi, lundi 28 novembre, les obligations d'Etat britannique ne négociaient à 2,27%, contre 2,30% pour les allemandes (et 3,57% pour les françaises).
Explication de ce mystère: depuis des mois, la Bank of England a clairement averti les marchés et spéculateurs de tout poil: si les taux d'intérêt montent au-dessus d'un plafond d'environ 2,5%, vous pourrez garder vos milliards, et c'est nous qui imprimerons nos livres sterling nécessaires au financement du pays. Cette menace a apparemment refroidi les voraces et rassuré les craintifs. Un exemple qui conforte les partisans d'une intervention massive de la BCE.


Comme quoi, le mantra "il faut rassurer les marchés" qu'on serine dans quasiment tous les médias à chaque heure et chaque page EST UNE FOUTAISE. Des mesures financières hypersimples (en l'occurence, une simple menace basée sur une valeur de taux !) suffisent à couper les crocs des parasites (la spéculation, en particulier sur des devises, relève du pur parasitisme).

Nul besoin alors, comme sont en train de l'imposer nos technocrates internationaux corrompus, de détruire ce qui reste de l'Europe "sociale".

A moins, évidemment, qu'ils ne profitent de l'occasion. Ce sont les profiteurs grecs à 400 euros/mois qu'il faut écraser, évidemment...

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