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  • Emporiki

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    Le Crédit Agricole "vend" sa filiale grecque Emporiki.

    Achetée et maintenue à flot pour 5 milliards d'euros, le prix de vente est de... 1 euro.

    Gloup gloup le bouillon.

    Il est assez rigolo à ce propos de lire les commentaires des pros de la bourse du Figaro ici (article de juillet dernier). Je cite: "Nous pensons que la banque française fera volontiers un effort sur le prix." 

    Tu m'étonnes.

     

  • Souche

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    Définition.

    Souche: ce qui reste de l'arbre quand il a été coupé.

    Arbre mort, quoi. 

    Je trouve l'expression "français de souche" très négative, donc.

    Je me demande si je ne vais pas attaquer en justice ceusse qui promeuvent cette expression, finalement insultante pour la Grandeur de la France qui fait rien qu'à être Eternelle, et que donc n'importe quel clampin équipé d'une scie mécanique ne peut pas détruire d'un coup, comme ça, ziimmm, non ?

    Tout le monde a le droit de jouer au con.

  • Le temps qui passe

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    Le futur, c'est dans... une seconde.

     

    Hop! Trop tard! 

  • Journalistes et morale

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    On aurait aimé que ces journalistes qui donnent aujourd'hui des leçons de morale à Séralini aient eu autant d'intransigeance vis-à-vis de l'industrie du transgénique.

    Celle-ci, drapée dans la science la plus scientiste(*) qui soit, est parvenue à faire en sorte que tout le monde bouffe ses productions sans que les résultats de ses tests scientifiques aient été rendus publics, ou du moins fournis aux "autorités" sanitaires.

    Je ne me souviens pas de les avoir entendus ou lus, ces croisés de la déontologie journalistico-scientifique, lorsque les diverses commissions et organismes ont décrété l'innocuité des OGM et donné toutes les autorisations, SANS MEME AVOIR LES DONNEES TOXICOLOGIQUES, sur la simple bonne foi (et les données tronquées) des vendeurs eux-mêmes.

    On tape plus facilement sur un chercheur isolé que sur une industrie saturée de dollars.

    (*) Scientisme: dans le contexte des OGM, le "scientisme" réside dans la prétention des représentants d'une spécialité scientifique à résoudre, si on les écoute, quasiment tous les problèmes de l'humanité (c'est ce que promet le transgénique) grace à la seule puissance de cette spécialité. On en a eu l'expression lors de cette émission "La tête au carré" évoquant l'expérience Séralini, lorsque Mr Vincent, à qui on reprochait de ne pas avoir de compétence en agronomie, remarqua que tout le monde savait de quoi il s'agissait, et qu'il n'y avait pas de problème à parler d'agriculture. Et bien non, l'agriculture, ce n'est pas juste semer des graines, ajouter des pesticides et attendre que ça pousse. Il y a même de nombreuses disciplines scientifiques autour de ce sujet. Le transgénique (et tous ses bricolages au canon) ne résolvent pas tous les problèmes. Ce n'est pas La Techno-Science Unique Et Finale. Il faudrait apprendre la modestie, et ne pas se prendre pour le centre du monde et de ses connaissances. La science est multiple.

    ET SI DES DISCIPLINES SCIENTIFIQUES EXISTENT QUI PERMETTENT UNE PRATIQUE PLUS PROPRE ET PLUS RAISONNABLE QUE LES AUTRES, IL FAUT LES UTILISER, et ne pas s'obnubiler avec des machins mal maîtrisés, polluants, qui en plus facilitent une main-mise économique sur la production de la nourriture, parasitisme ultime.

    C'est à ce niveau que doit pouvoir agir la Démocratie par rapport à la science.

    Nous devons pouvoir choisir entre les méthodes/disciplines existantes pour résoudre nos problèmes. Et ce choix ne peut pas être fait par les  spécialistes eux-même, naturellement partiaux: leur discipline est toujours la meilleure. Le choix ne peut pas non plus être fait par le marché seul. Le marché, on l'a vu avec l'affaire du Terminator, est capable de stériliser si cela peut lui permettre de gagner de l'argent.

    La démocratie doit être placée dans le choix entre les diverses possibilités données par les techno-sciences pour résoudre un problème. On ne choisira pas forcément la meilleure, mais au moins ce choix sera fait collectivement, et en meilleure connaissance de causes (et d'effets).