Si j'en crois cet entretien du président de Bolivie Evo Moralès, les autorités autrichiennes n'ont pas osé fouiller son avion lorsqu'il était bloqué suite à la fermeture crapoteuse des espaces aériens de plusieurs pays européens.
Ils ont tout de même suggéré que, s'ils étaient invités à prendre un café, ils viendraient bien jeter un oeil, voir si par hasard Mr. Snowden (c'est moi qui ajoute le Mr.) n'était pas à bord...
Faut pas se géner. C'est vrai ça, c'est très ordinaire, des douaniers invités à prendre le café dans un avion présidentiel. Il faut dire qu'il a quand même une drôle de tête, ce président, hein. Qu'ils essayent donc ça avec n'importe quel européen, pour voir.
Tout ceci ne retire rien du comportement très larbin de nos patries de la liberté d'expression et de l'espionnage réunis.