Principes de base pour une Agriculture Intelligente
(l'acronyme LPP utilisé dans le texte signifie "le plus possible")
Recentrée
L'agriculture, vu les limites en terres utilisables, doit être exclusivement concentrée sur la production de nourriture. Plus d'agrocarburants, et autres enfantillages de ce genre.
Localisée
La production doit être d'abord destinée à la consommation humaine la plus locale possible. Les surproductions doivent d'abord alimenter des stocks puis, s'il en reste, exportées.
Autonomisée
- Utilisation de techniques agronomiques LPP autonomes (Agroforesterie, Permaculture, BRF...) qui permettent l'aggradation des sols , et donc l'extension des terres arables disponibles, ce que sait faire l'Agriculture Intelligente, mais que ne peut absolument pas faire l'agroindustrie actuelle qui ne sait que dégrader.
- Limiter LPP la nécessité des intrants venus d'en dehors des fermes elles-mêmes, ce qui signifie le recyclage maximum de tout ce qui n'est pas la production elle-même. Il n'y a pas de déchets dans une ferme. Tout ce qui n'est pas consommé doit retourner au sol. Les intrants externes ne doivent être utilisés qu'en dernier ressort.
- Réorientation LPP vers la polyculture-élevage, permettant des productions variées, et du recyclage plus intéressant (parce-que plus varié).
L'Agriculture Intelligente est la seule réellement durable.
Elle limite par conception la dépendance au pétrole et aux intrants hors-agriculture.
Elle n'exclut évidemment pas la science, mais dans une approche plus systémique et écologique (la science) que la technoscience réductionniste d'aujourd'hui.
Elle n'exclut pas le machinisme.
Elle peut être une source d'emplois.
L'Agriculture Intelligente a déjà des ennemis. Ils sont faciles à deviner.