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La sélection variétale tourne en rond...

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On aurait découvert - et c'est une chose très intéressante - les gènes pilotant le goût des tomates.

Automatiquement, les mêmes qui, par leur acharnement à sélectionner les caractéristiques de rendement et de résistance (leurs employeurs sont d'abord les producteurs, qui veulent avoir de quoi vendre, et non les consommateurs du bout de la chaîne qui eux doivent manger la chose), ont peut-être conduit à la quasi extinction des "gènes du goût" (?) veulent à nouveau se mettre à tripoter le génome.

Je me demande dans quelle mesure le fait d'avoir augmenté la taille n'aurait tout simplement un effet de dilution plus important des molécules assurant le goût. Noyé dans la flotte, le goût disparaît.

La sélection variétale est une impasse. On voudrait une plante idéale, mais c'est un pur fantasme.

L'issue me semble plutôt passer par une véritable variété dans les champs (et donc les assiettes), et non pas la variété des sélectionneurs, qui est en réalité une uniformité : toutes les plantes doivent se ressembler dans la "variété", amusante contradiction apparente...

Travailler avec des cultures associées, accepter des animaux qui ne rentrent pas dans les spécifications de la race (herd-book) voire les mélanger.

Evidemment, les industriels qui travaillent ces "produits" préfèrent l'uniformité, eux aussi. C'est plus facile pour les chaînes de production de bouffe industrielle...

Etc.

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