(ce texte est un commentaire à cet article d'ailleurs publié à sa suite sur le site)
Les pesticides sont aussi des produits de la science.
C'est le modèle techno-économique général qui pose problème, et l'agriculture n'est pas seule concernée.
Par exemple, les CFCs qui améliorent (scientifiquement) les techniques de réfrigération détruisent (tout aussi scientifiquement) la couche d'ozone.
Plus "drôle", les scientifiques qui ont inventés ces composés sont des collègues de ceux qui en ont détecté les effets "secondaires"... et sont tou(te)s des chimistes.
La même spécialité, mais des observations différentes.
Heureusement que nous avons eu la technologie nous permettant d'observer la couche d'ozone...
Cette techno-science tente de comprendre de tous petits bouts de la réalité afin d'atteindre un petit objectif spécifique sans tenter d'élargir le point du vue - y compris scientifiquement - parce que c'est alors plus compliqué et, surtout, plus cher.
Qui paye la recherche veut définir ses limites pour limiter ses coûts... et s'assurer des revenus. Par exemple, vendre des poisons rapporte plus au complexe agro-industriel que d'utiliser des savoirs et des techniques de type agroécologique.
Cette planète, cette réalité ne se découpe pas en petis bouts tout juste adéquats pour une science limitée par l'intelligence des scientifiques et les moyens de ses financeurs... mais ceci est difficilement acceptable vu l'idéologie économique qui conditionne largement notre société.
Pour s'en sortir, faire ce qu'on peut en commençant par produire agro-écologiquement (avec la techno-science qui va avec).
Ce n'est pas parfait (rien ne l'est) mais c'est un bon début.