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  • Le transgénique est l'opposé de la sélection naturelle, classique

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    On entend souvent dire que le transgénique, c'est la succession naturelle des méthodes de sélection classique, que l'on pratiquerait depuis la nuit des temps. Ceci est totalement faux.

    La sélection classique se base sur l'apparence (le "phénotype") des organismes à sélectionner. On choisit les animaux les plus gros, les plants de blé les plus productifs) que l'on croise entre eux, laissant à la nature le soin de "gérer" l'aspect génétique, particulièrement complexe.

    Le transgénique lui s'attaque directement à cette étape génétique.

    Les deux n'ont rien à voir, sauf dans la propagande publicitaire de l'industrie du transgénique.

    Cet argument est censé calmer les foules, puisqu'on aurait soi-disant "toujours fait ça"... mais il s'agit d'un mensonge industriel.

  • Liberté d'expression

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    Beaucoup hurlent à la liberté d'expression en danger, en particulier sur les réseaux sociaux (C'est là d'ailleurs une belle contradiction en soi puisque la possibilité de s'exprimer est la base même de ces réseaux...)

    Il faut tout de même poser diverses choses, et en particulier ce fait si évident que les fascistes, les intégristes de toutes les chapelles (religieuses ou non) sont contre cette liberté d'expression...

    Demander à des fascistes/intégristes d'être tolérants, c'est leur demander de ne plus être fascistes//intégristes. Il y a une légère contradiction logique.

    Leur demander de ne plus être violents est également une contradiction. Leurs idéologies simplistes arrivent très vite à bout d'arguments, au bout de leur logique et dès lors ne reste que la violence pour sortir vainqueur du "débat." Lorsqu'ils sont au pouvoir, ils n'ont même plus besoin de discuter et se contentent de la violence. C'est plus simple et tout le monde comprend, mais pour convaincre et prendre le pouvoir grâce à la démocratie, il faut au moins essayer d'avoir un discours apparemment cohérent.

    Souvent, en particulier chez les religieux, l'extrémiste est prêt à mourir pour ses idées (du moins en a-t-il été convaincu par un lavage de cerveau intensif, mais ce n'est plus le problème au moment fatidique...) Sommes-nous prêts à mourir pour défendre la liberté d'expression ?

    Pour lutter contre ces dangers, c'est la démocratie et la laïcité (dans le sens de liberté d'expression garantie à tou.tes, et pas sa signification dégradée par les (pré-)fascistes) qu'il faut renforcer. L'interdiction produit l'intérêt chez beaucoup de gens par esprit de contradiction, consécutif à un manque de confiance dans la parole publique.

    Il ne faut pas censurer les réseaux sociaux. Tous les avis, pour autant qu'ils n'appellent pas à des contraintes physiques ou mentales directes contre des personnes ou des groupes (ce qui arrive quand on est à bout d'argument) doivent pouvoir s'exprimer. Interdire de penser, même des "conneries", même des choses "scandaleuses" est contre-productif.

    Les réseaux sociaux sont un vaste bistro où les messages les plus spectaculaires, ceux que l'on remarque le plus, sont aussi les plus simplistes et exagérés. Cela ne veut pas dire qu'ils représentent des avis majoritaires, d'autant que s'ajoute parfois à cela l'impression de meute qui exagère encore l'effet de zoom. Une poignée de braillards n'a jamais représenté une société entière. Ces avis minoritaires deviennent bruyants dans le champ social surtout parce que certains, par intérêt médiatico-politique, choisissent de leur donner de la puissance en les exploitant dans les médias classiques généralistes. L'alibi de l'Internet est souvent bien pratique puisque facile à utiliser dans le cadre de la manipulation ordinaire du troupeau (dans le sens de la rejet par la peur ou de l'attirance par la simplicité et l'apparente vérité.)

    Cette sélection médiatique des idées qui ont l'air de "marcher" dans la société contribue à aggraver une impression de radicalisation générale, ce qui constitue une véritable menace pour la démocratie. La société tout entière est embarquée dans cette simplification des débats qui fait le jeu de ceux qui vivent de cette simplification, les idéologies fascistoïdes. C'est le type même du cercle vicieux.

    Combattre ces fascismes lorsqu'ils veulent prendre le pouvoir est différent que de les combattre quand ils le détiennent... justement parce qu'il y a encore un peu de place pour l'échange d'arguments. Une fois au pouvoir, c'est un autre type d'arguments qu'il faut utiliser.

    Les groupes humains sont plus complexes que les idéologies simplistes fascistoïdes ne veulent nous le faire penser. Par exemple... au hasard, "les musulmans." Parmi eux, comme parmi toutes les religions, il y a des gens plus extrémistes que d'autres. La majorité veut juste vivre en paix en respectant certains principes, d'autres sont prêts à massacrer le monde entier, leurs soeurs et frères en religion compris, pour que leur vision ultra-réduite de leur religion devienne LA seule vision qui existe. L'intelligence commanderait de travailler sur ces différences internes, de faire ressortir combien certains sont radicaux et d'autres plus tolérants. Ils représentent des types de dangers totalement différents qui devraient nécessiter des approches différenciées, voire à utiliser l'un pour combattre l'autre.

    Il faudrait faire assaut d'intelligence plutôt que de tout mettre dans le même sac comme cela arrive souvent, voire de supposer qu'il suffit d'en rire pour régler les problèmes. Les fascistes, les intégristes, ne tolèrent pas plus l'humour que la critique. S'ils les acceptaient, ils ne seraient plus fascistes.

    Petit exemple en passant : Les influences nazies du management moderne

     

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