Ils ne comprennent pas. Papandréou va demander leur avis aux Grec(ques).
Passant par dessus les technos-politiciens européens (qui grimpent au rideau), au-dessus de l'avis du (saint) Marché (qui s'enfonce dans un chaos peureux), par dessus même sa propre légitimité (élu, il peut décider), il va demander au populo ce qu'il pense du superbe plan concocté par les banquiers.
Quelle idée, enfin !
L'Europe aime les référendum. Enfin, seulement ceux dont la réponse convient à ceux qui posent la question.
Il n'est évidemment pas exclu que Papandréou fasse un coup politique interne. Quel politicien n'en fait pas autant ? Quand Sarko vante l'Allemagne, c'est pour bien enfoncer dans la tronche des français qu'il faut faire des efforts. Tiens donc.
La question posée lors de ce référendum peut aussi poser problème. De toute façon, une telle façon d'agir induit naturellement une approche niaisement binaire de la réalité. "Vous êtes pour ou contre". Trop simple...
et en même temps, on nous demande tout le temps ce qu'on pense de tout... pour ne pas en tenir compte.
On attend avec intérêt le résultat de ce référendum... et l'évolution politico-économique de l'Europe. Nous vivons des temps intéressants.