Dans le capitalisme, l'investisseur est roi. Celui qui amène le pognon décide.
Seulement, dans le même temps, il y a la tendance à la baisse des prix par un certain degré de "compétition".
Si le prix baisse, la marge bénéficiaire baisse de même.
Si la marge baisse, mais qu'il faut conserver le rendement pour les actionnaires (car l'actionnaire a toujours raison, voir première phrase), il faut donc que ce soit les salariés qui payent la différence.
Si les salariés payent, ils ont moins de revenus, moins de Santé, moins de Retraite et, surtout, pour un système qui se fout de tout sauf de ça, consomment moins.
Problème.
Solution: la Dette. Y compris dans des endroits où on pourrait ne pas le croire. Les sirènes de la conso sont puissantes. Elles atteignent aussi ceux qui n'en ont pas les moyens, mais dont l'envie est soigneusement entretenue à grands frais.
Consommer plus pour gâcher plus, pour s'endetter plus, pour un système aveugle.
Seulement, on ne peut s'endetter indéfiniment... à moins bien entendu de ne considérer cette dette que comme une simple écriture: on efface par le défaut et ça repart... du moins en théorie. Quand nous aurons bien essoré la planète, vendu la dernière bouteille d'air propre, on se dira que, tiens, on s'est un peu plantés.
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