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Le monde de l'agriculture se divise en deux, Tuco...

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On va prendre une analogie.

Supposez qu'on vous dise que, puisqu'íls fabriquent tous les deux des chaussures, l'artisan chausseur dans sa boutique est la même chose que l'esclave pakistanais à l'usine, la seule différence valable étant le prix du "produit" fini.

A l'évidence, la vie de l'un n'est pas du tout identique à la vie de l'autre.
A l'évidence, les "produits" ne sont pas les mêmes.

Mettre "les agriculteurs" dans le même sac, c'est un peu la même chose.

Il y a les "bio" (mode d'agriculture qui a nourri l'humanité pendant des millénaires, avec certes des hauts et des bas, mais enfin nous sommes là...) qui seraient les artisans, soucieux de qualité et de travail bien fait.

Et il y a les industriels, à la tâche, au rendement quelles qu'en soient les conditions/conséquences.
A la différence de l'esclave qui fabrique NOS godasses, cet agriculteur-là peut se croire indépendant, "petit patron"... Evidemment, il n'en est rien puisqu'il est pris en étau entre ses financeurs, ses fournisseurs et ses acheteurs qui n'en ont jamais assez, eux non plus.

Mais l'analogie avec ceux qui fabriquent nos chaussures s'arrête vite. On ne les mange pas.

Or une nourriture de mauvaise qualité fait des Humains en mauvais état. Il faut être débile ou économiste libéral pour croire qu'il n'y a que le prix qui compte (et je ne parle pas des "foyers pauvres" qui n'ont pas les moyens de se payer une meilleure nourriture. Quoique parfois on préfère mettre le peu de fric qu'on a dans des conneries téléphoniques ou autres que dans le "vital").

Pensez-y lorsqu'on vous parlera "des agriculteurs"...

Et si l'un de ces esclaves "libres" vient pleurer, dites-lui qu'il y a plus d'une sortie à sa prison...

 

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