Histoire pas drôle

Le retour de la vraie Histoire en Ukraine.

Celle qui est un instrument de Pouvoir.

Celle qui sert à faire la guerre.

Pendant que le populo fait la guerre,

gavé qu'il est dès sa prime jeunesse

de nationalisme borné

et de haine de l'autre, du voisin,

qui est là alors que ça devrait être lui, le peuple Elu,

pendant qu'il se mange des balles dans le buffet,

ses dirigeants profitent.

Ses conducators, déjà peu enclins à supporter la critique,

deviennent chefs de guerre.

Et on ne critique pas un chef, pendant la guerre.

On obéit.

Encore plus que d'habitude.

 

 

De la pollution...

Hier matin, je lisais cet article de Sylvestre Huet, à propos de l'extension du domaine de la pollution.

Plus tard dans la journée, je pars me balader dans ma campagne, histoire d'aller faire trois courses.

Je vois entre une maison et la route une bande de terre - au grand maximum 3m de long, 30 cm de large - sur laquelle est en train de crever une herbe manifestement empoisonnée au round... au désherbant.

Je regarde cette pauvre petite chose, cette toute modeste pelouse massacrée, et en observant de plus près, je vois que la route juste au bord est couverte de brins d'herbe, comme lorsqu'on a passé la débroussailleuse.

Ainsi, pour une toute petite surface riquiqui et qui ne fait DE MAL A PERSONNE, on a employé une quantité d'énergie incroyable, du désherbant, du pétrole, tout cela relevant à mon sens de la FOLIE. On a pollué dix fois plus en s'acharnant sur cette pauvre herbe.

Alors vous pensez, quelques bouts de plastique au fond de l'océan, alors qu'on risque le brin d'herbe vengeur juste à côte de son chez soi que ne cessent de scruter les autres...

Un peu de liberté chérie.

Il paraît que nous sommes désormais en régime politico-économique "libéral."

Libéral, qui vient de liberté.

La liberté... économique.

Mais attention quand même: une liberté contrôlée. 
NSA et caméras de surveillance.
GPS et backdoors sur les portables. Apple ou Samsung ? Tu es libre. Les deux sont surveillés.

Enfonçons une porte ouverte, quoique bien dissimulée, et avec entrain:
La liberté, en régime capitaliste, nécessite du pognon.
Sans fric, tu ne peux rien faire de cette "liberté."
Si tu prends le téléphone sans payer, c'est un délit. Oups.

Drôle de "liberté"...

La propagande, c'est aussi de s'assurer que les mots qu'on utilise restent flous, sans définition trop précise.

Qui peut être contre la liberté ?...

Et si vraiment vous n'avez pas un rond, Attali va vous en prêter. Et vous serez libre de le rembourser.

Ah, la liberté du capital !

Quel PIED ! (Nombreux modèles de chaussures, de sport, de ville ou d'intérieur, cliquez ici pour accéder à notre magasin en ligne).

 

" la sortie de l’Euro ne sera pas une catastrophe "

Un entretien avec Frédo Lordon dans Marianne (récupéré d'une note précédente), et une intéressante Lettre ouverte à Henri Weber par Jacques Sapir

 

Europe faible, suite

Comme suite à ma petite réflexion sur la faiblesse de l'Europe...

Les Etats-Unis ont besoin d'une Allemagne forte, parce que cela signifie une Europe faible.

Or l'Allemagne seule ne sera jamais qu'une puissance régionale, ce que peut tolérer "l'empire" surtout en considération des bénéfices...

L'écho de la vente d'Alstom, soit à General Electric, soit à Siemens, montre bien le piège.

Soit vous refilez le bébé aux USA, et la technologie, l'industrie, vont foutre le camp là-bas, dans l'escarcelle de "l'empire", soit vous vendez aux allemands, histoire de renforcer encore leur puissance industrielle, déjà très (trop?) importante (et on ne se demandera pas pourquoi).

Peut-être trouvera-t-on une entreprise chinoise ou indienne, mais ce sera tout de même un affaiblissement.

...

Ajoutons que l'Europe a des velléités réglementaires, genre REACH par exemple, qui défrisent nombre d'industriels, tout particulièrement Etatsuniens. On pinaille sur les OGM, sur la "culture" et des tas de trucs qui entravent la liberté des boutiquiers.

...

Pas de doute me semble-t-il. La mondialisation heureuse a besoin d'une Europe politique faible... mais au-delà même, les boutiquiers ne veulent plus de politique.

Ils veulent que nos choix de citoyen(ne)s soient ravalés à de simples choix... de produits commerciaux.

Pour quoi faire, la politique? Pour que ces 99%, ignorants et peureux, viennent mettre leurs sales nez chaffoins dans les intérêts des 1% ? 

Et quoi encore !

L'Economique doit surpasser le Politique.

C'est ce que l'on appelle la corruption absolue, où les populations et les politiciens eux-même, hypnotisés par les rêves de puissance commerciale, en oublient ce pourquoi ils sont là.

Pour vivre en société.

Or une société, ce n'est pas seulement son marché.