Harcelé sans relâche après avoir tenu tête à la mafia...
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Harcelé sans relâche après avoir tenu tête à la mafia...
- Un vigile agressé à Notre-Dame-des-Landes. Par qui ? La presse « sait » déjà
- Des journalistes d’Ouest-France et de l’AFP font pression sur les opposants à l’aéroport
Une intéressante vidéo (l'explication suit) :
Ce charmant petit geyser est composé d'eau et de méthane.
Selon cette source, citant la compagnie pétrolière et les "régulateurs" Etatsuniens, ce phénomène est dû au fait qu'un (très) vieux puits d'extraction "classique" de gaz, laissé en plan, a "croisé" une opération de fracturation.
Il semble qu'une bulle de gaz, déplacée dans le sous-sol suite à l'explosion souterraine, ait trouvé un moyen de ressortir... par ce vieux puits.
Comment contrôler une explosion à de telles profondeurs ? C'est impossible.
Et même si les produits de fracturation sont "bios," (!) le gaz partira quand même.
Rappel toutefois, pour qui trouve (à raison) que cette "technologie" est particulièrement sale, cette vision du delta du Niger aujourd'hui, noyé, lui et ses habitants, dans le pétrole:
L'un ne saurait excuser l'autre, mais il ne faut oublier, ni l'un, ni l'autre...
Comme indiqué dans ce billet d'hier, le "hoax" (virus) se répand.
Ce matin sur France Inter, François Chérèque a repris la fausse information émise par Michel Rocard.
Et non, messieurs, la fracturation n'est pas utilisée pour extraire le gaz, à Lacq.
Suivons le virus. Il nous dévoilera tous les propagandistes du gaz de schiste...
Je cite ici en entier ce billet de Fabrice Nicolino:
Ce pauvre vigile de Notre-Dame-des-Landes
Publié le 13 novembre 2012
Les faits : un vigile payé par la société AGO, faux-nez du bétonneur Vinci, a été cogné par une vingtaine de jeunes (ici). À près de trois heures du matin, non loin d’une maison appelée à être détruite pour faire place à l’aéroport voulu par notre Grand Premier Ministre en personne, pour sa gloire éternelle et celle des juteux travaux inutiles.
Mon appréciation. Premièrement, rien ne prouve bien sûr que Vinci, champion du béton, soit responsable d’une vulgaire provocation. Disons qu’on a le droit de se poser des questions. Est-il raisonnable, dans la situation de tension créée par la présence de centaines de flics dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes, de laisser seul un vigile au milieu de nulle part ? Officiellement, ce vigile était là pour empêcher qu’une maison vouée à la démolition ne soit squattée. On voit mal comment un vigile aurait pu, à lui seul, empêcher une opération collective. Et la preuve, c’est qu’il n’a pas fait le poids le moment venu.
Deuxièmement, il y a eu volonté claire de désinformation. J’imagine - sans aucune preuve, certes - les petites mains de la préfecture - et/ou de Vinci - se réunir une fois, deux fois, trois fois, dix fois, ressassant cette seule question : comment saboter la formidable mobilisation en cours ? Comment s’attaquer à la si bonne réputation de cette lutte exemplaire ? Comment amoindrir l’impact des appels à manifester sur place le 17 novembre ? Eh bien, la violence supposée de ces vilains anarchistes arrive comme à point nommé. Soit un homme seul, pratiquement martyrisé par une bande ne parlant pas même - pour certains de ses membres - français. Tous les spectres habituels sont là. Ravachol d’un côté, accompagné de la bande à Bonnot, et renforcé par de mystérieux étrangers. Notons ensemble que les premiers titres parlaient d’un homme gravement blessé. Il a en fait un arrêt de travail d’une semaine. On a vu pire.
Troisièmement, un flic est un flic, merde alors ! Les militaires professionnels ne veulent plus mourir, comme on le voit à chaque fois en Afghanistan. Et les flics, fussent-ils privés, ne veulent pas recevoir de coups. Qu’ils changent donc de métier ! Quand on occupe militairement une zone, quand on envoie un millier de professionnels suréquipés affronter des jeunes de 20 à 25 ans sans la moindre expérience de la violence étatique, on prend un risque manifeste. Et l’on assume, M. Ayrault ! S’il est un responsable de ce qui est arrivé au vigile, c’est bien vous, monsieur l’Immense Premier Ministre. Vous !
Et pour le reste, tant que cela nous est possible, rions à gorge déployée de ces misérables manœuvres, dignes d’une école maternelle. Si Ayrault, la préfecture, les flics et Vinci n’ont que cette histoire à se mettre sous la dent, c’est qu’ils sont vraiment dans la panade. Et pour le 17, ça promet. Dites, vous n’oubliez pas, hein ? TOUT LE MONDE SUR LE PONT LE 17 NOVEMBRE ! TOUT LE MONDE À NOTRE-DAME-DES-LANDES !
N'oublions pas, en ce 11 novembre, tous ces politiciens, militaires, capitaines d'industries escrocs et/ou mégalomanes qui ont envoyé à la boucherie des millions de leurs "compatriotes".
Il est rare sur Internet de se trouver là quand un hoax (un mensonge) débarque. En général, vous apprenez ça plusieurs mois plus tard, vous grimpez au rideau en apprenant une nouvelle fantastique qui, quelques jours après, vous est révélée comme un pur mensonge.
C'est désagréable, vous avez l'impression de passer pour un(e) con(ne) pour avoir cru si vite un truc si faux.
Et bien, le hoax du jour nous vient d'une pointure, l'ex-premier ministre français Michel Rocard, qui a expliqué dans les médias (en partant du Monde puis en reprise SANS AUCUN RECUL NI ENQUETE par d'autres) que :
Quand on sait que le gaz de Lacq", extrait d'un gisement des Pyrénées-Atlantiques, aujourd'hui fermé, "était extrait par fracturation hydraulique sans dégâts sur place, on s'interroge".
En réalité, comme pointé par de multiples commentaires, le gaz du gisement de Lacq sort tout seul, sous (beaucoup de) pression. Pas besoin de fracturation, donc.
Un beau reportage d'époque: L'exploitation du gaz à Lacq.
C'est une leçon: l'emportement à défendre une cause a tendance à faire délirer.
Dans tous les camps...
Dans le capitalisme, l'investisseur est roi. Celui qui amène le pognon décide.
Seulement, dans le même temps, il y a la tendance à la baisse des prix par un certain degré de "compétition".
Si le prix baisse, la marge bénéficiaire baisse de même.
Si la marge baisse, mais qu'il faut conserver le rendement pour les actionnaires (car l'actionnaire a toujours raison, voir première phrase), il faut donc que ce soit les salariés qui payent la différence.
Si les salariés payent, ils ont moins de revenus, moins de Santé, moins de Retraite et, surtout, pour un système qui se fout de tout sauf de ça, consomment moins.
Problème.
Solution: la Dette. Y compris dans des endroits où on pourrait ne pas le croire. Les sirènes de la conso sont puissantes. Elles atteignent aussi ceux qui n'en ont pas les moyens, mais dont l'envie est soigneusement entretenue à grands frais.
Consommer plus pour gâcher plus, pour s'endetter plus, pour un système aveugle.
Seulement, on ne peut s'endetter indéfiniment... à moins bien entendu de ne considérer cette dette que comme une simple écriture: on efface par le défaut et ça repart... du moins en théorie. Quand nous aurons bien essoré la planète, vendu la dernière bouteille d'air propre, on se dira que, tiens, on s'est un peu plantés.
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Autres mèches courtes: