Une idéologie dans laquelle il faut donner une valeur monétaire à chaque chose a comme conséquence que cette valeur devient plus importante que la chose.
La démocratie: une personne, une voix.
Le capitalisme: un dollar, une voix.
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Une idéologie dans laquelle il faut donner une valeur monétaire à chaque chose a comme conséquence que cette valeur devient plus importante que la chose.
La démocratie: une personne, une voix.
Le capitalisme: un dollar, une voix.
Ci-dessous la lettre du groupe "Faut pas pucer", reprise depuis cette page:
POUR UNE CAMPAGNE DE REFUS DES PUCES ELECTRONIQUES, DANS L’ÉLEVAGE ET AILLEURS
Ces jours-ci, plusieurs éleveurs du Sud-Ouest de l’État français déclarent publiquement leur refus d’installer les nouvelles boucles d’identification électronique à l’oreille de leurs chèvres et de leurs brebis. Le groupe Faut pas pucer se déclare totalement solidaire de leur démarche et appelle les autres éleveurs à se soustraire aussi à l’obligation légale de « pucer » les animaux1.
Ceux qui manifesteront ainsi leur désaccord avec la loi doivent s’attendre à des représailles financières – baisse des primes qui constituent une part importante de leurs revenus – et peut-être judiciaires – procès, s’ils persistent. Ils auront donc besoin de soutien, matériel, moral et politique. Le plus grand service à leur rendre est d’ores-et-déjà de susciter, partout où cela semble possible, des débats sur les ravages de l’informatique dans la société, le travail, la vie personnelle. Par débats, nous entendons aussi bien la mise en discussion publique que le refus ferme des multiples contraintes bureaucratiques qui s’incarnent dans des dispositifs de « haute technologie » (ici des puces RFID, là des logiciels, ailleurs des bornes biométriques...).
Dans notre bulletin de l’hiver 2011, « Les robots rêvent-ils de moutons électriques ? », nous disions : « Un troupeau équipé de puces électroniques, c’est un troupeau qui sera géré par ordinateur. Or on ne devient pas berger ou éleveur pour travailler derrière un écran, ni pour suivre les procédures standard concoctées par de prétendus experts. Du moins, si l’on pense qu’un élevage, ce n’est pas une usine à viande destinée à produire toujours plus et plus vite.
Ce problème ne concerne pas uniquement les éleveurs : un peu partout – sur les lieux de travail, dans les écoles, les hôpitaux – on automatise pour gérer la masse au détriment du soin et de l’attention. Dans des maternités, on équipe les nouveaux-nés de bracelets électroniques dotés de ces mêmes puces ; dans certains établissements scolaires, les élèves munis de leur carte sans contact sont bipés à l’entrée et à la sortie – le logiciel de « vie scolaire » envoyant automatiquement des alertes aux parents pas sms.
De ces innovations, qui visent à « faire moderne » et à réaliser des gains de productivité, les activités sortent appauvries, dénaturées. Et ceux qui les exercent sont plus étroitement contrôlés, leurs compétences dénigrées. Jusqu’au jour où l’on se retrouve à dire au client / à l’élève / à l’administré / au patient / à la brebis (rayez la mention inutile) : je suisdésolé mais l’ordinateur ne veut pas. À cela nous répondons : je suis désolé, mais je ne veux pas l’ordinateur. »
À cela nous ajoutons aujourd’hui : désolés, mais nous ne voulons pas de la traçabilité de tout et de tous comme remède aux pathologies d’une organisation sociale démesurée. Nous rejetons la production de masse, qu’il s’agisse de nourriture ou des multiples faux besoins que le capitalisme industriel a créés. S’il est impossible de garantir que la nourriture produite sur le marché mondial ne soit pas du poison, c’est le marché mondial qu’il faut remettre en cause et non les quelques pratiques agricoles qui restent jusqu’ici étrangères à la logique industrielle. S’il paraît impossible d’avoir confiance dans ce que produisent quelque 900 000 agriculteurs (un peu plus de 3% de la population active en France), nous ne pensons pas qu’il faille contrôler plus étroitement ces 3%, mais plutôt qu’une société où si peu de gens s’occupent de produire la nourriture – à commencer par la leur – ne tient pas debout. Et qu’elle appelle une remise en question radicale.
Bien sûr, il est délicat de transgresser les règlementations édictées par des bureaucraties dont nous sommes profondément dépendants, d’un point de vue matériel. Mais c’est également cette question de la dépendance qui nous intéresse, dans l’affaire du « puçage » : en Occident de nos jours, nous sommes tous des assistés, du patron de PME au bénéficiaire du RSA, de l’agriculteur au cadre dynamique, du fonctionnaire à l’artiste subventionné. Que l’on soit drogué au travail ou pas, notre mode de vie, basé sur la monétarisation de tout, les télécommunications à haut débit, l’énergie illimitée et l’État omniprésent, est en lui-même une forme d’assistanat généralisé.
Nous ne voyons pas quelle dignité et quelle liberté sont compatibles avec cela. À l’heure où la catastrophe nucléaire en cours illustre la folie du développement industriel, nous pensons qu’il est important de rejeter avec toute la fermeté possible l’embrigadement électronique et le gouvernement des experts.
Nous encourageons toutes les personnes qui se sentent concernées par ce rejet à diffuser largement cet appel, ainsi que les déclarations d’éleveurs refusant de pucer leurs bêtes. Les personnes qui s’engagent dans une telle démarche ne doivent pas rester seules face à l’administration et aux risques qu’elles encourent. Le refus de pucer implique l’organisation d’une solidarité, et d’abord d’une solidarité de proximité, entre éleveurs et avec d’autres personnes de leur voisinage. Au-delà de ce niveau local, c’est la dynamique nationale de cette campagne qui indiquera l’opportunité, et le moment, pour les refuseurs, de se rencontrer afin d’élaborer des perspectives de lutte plus précises.
Avril 2011,
Le groupe Faut pas pucer
(correspondance : Le Batz, 81 140 St-Michel-de-Vax,
ou fautpaspucer@laposte.net)
1 L’obligation d’identifier les caprins et les ovins nouveaux-nés est entrée en vigueur le 1er juillet 2010. Elledevrait concerner les bovins d’ici quelques années. À l’inverse, l’obligation de « pucer » les chevaux est plus ancienne (2008). Il est également obligatoire depuis plusieurs années d’identifier les animaux domestiques, et dans les mois à venir, la seule identification qui restera valable sera celle par la puce électronique. Notre appel à remettre en cause ces réglementations concerne bien sûr tous les animaux.
http://www.french-revolution.fr/ (Pourquoi en anglais ?...)
Ils rêvent de faire d'internet un Grand Marché, et SEULEMENT un grand marché. Au G8, une association de fait se réalise entre entreprises et gouvernements pour s'assurer que le Réseau reste dans leurs limites, celle du fric et de la police.
Mais Internet NOUS appartient.
Un intéressant reportage hier, sur Arte et les volcans islandais.
Il y a grande probabilité qu'une éruption très importante advienne à (très) court terme. Plusieurs volcans sont en attente de péter un coup. La petite dernière qui a eu lieu en fin de semaine dernière était même prévue par les scientifiques.
Une grosse éruption en Islande signifie la fermeture de l'espace aérien de toute l'Europe, pour éventuellement plusieurs mois, voire pire. Ce n'est pas du catastrophisme. C'est déjà arrivé, et cela arrivera.
Qu'est-ce qui est prévu dans ce cas, sachant que l'on a eu un petit avant-goût avec l'éruption de mars 2010 ? Nous avons des gens, payés pour s'occuper des Affaires Publiques, pour "organiser" la société.
Ils s'attendent peut-être à ce que le Saint Marché et la Divine Concurrence préviennent, voire règlent les problèmes ?
D'un autre côté, ça fera des économies en kérozène. Toujours ça de gagné.
Nous sommes prévenus, en tous cas. Pas le peine de chialer quand ça arrivera.
Communiqué de la CRIIRAD:
Tchernobyl bis repetita ?
La CRIIRAD publie ce jour la carte qui prouve que la France a été contaminée dès le 22 mars 2011 :
1/ les masses d’air contaminé par les rejets radioactifs de la centrale nucléaire de fukushima daiichi sont arrivées 2 jours avant la date indiquée par l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) ;
2/ elles ont affecté les trois quarts de la France (et non pas le seul sommet du Puy-de-Dôme) ;
3/ l’activité de l’iode 131 particulaire était plus de 20 fois supérieure à celle annoncée pour le 24 mars.
Ni l’IRSN, ni les grands exploitants du nucléaire, ne pouvaient l’ignorer. Omission involontaire (mais invraisemblable) ou délibérée… mais dans quel but ?
La CRIIRAD a saisi ce jour, le Premier ministre et le président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire d’une demande d’enquête sur la chronologie des faits et les différents niveaux de responsabilités.
Divers médias (Radio-Canada, France-Culture...) ont ouvert presque tous leurs journaux sur Netanyahou en Amérique.
Il n'a pourtant RIEN DIT DE NOUVEAU. Il s'assied comme d'hab' sur l'avis des américains, et ne changera pas sa politique.
Cela méritait bien l'ouverture des journaux.
Attention: une tentative d'escroquerie est en cours. De Zataz: Attaque à l´encontre des clients de la Banque Postale
C'est très à la mode, au Québec ou, plus discrètement, en France.
Ainsi, le secteur privé construit un bien (pont, autoroute, stade) à ses frais, l'exploite pendant quelques dizaines d'années pour se rembourser, puis retourne le bien à l'Etat.
Ce bien, après autant d'année d'usage, est évidemment à remettre complètement en état, ce qui coûte la peau des .urnes à... l'Etat... qui doit refaire appel au même genre de société BTP... Super.