Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • L'#algorithme, ce savoir aussi partiel que passé...

    Pin it!

    L'algorithme est un savoir ultra-partiel, un tout petit bout de connaissance limité par son domaine d'intervention, par son objectif mais aussi par le fait qu'il est basé sur un savoir déjà ancien ! (Etablir un algorithme signifie utiliser un savoir pré-existant, et donc que quelqu'un ait réfléchi avant à un problème précis et a trouvé une solution)

    Mais la réalité a cette manie de changer, d'évoluer constamment. La vache...

    La machine a les mêmes problèmes que les humains: répéter une même solution alors que la réalité a changé est une des définitions de la connerie !

  • Four solaire...

    Pin it!

    La simple concentration des rayons solaires permet d'obtenir une t° de 3000°... (bien assez pour le craquage de l'eau - et donc la production d'Hydrogène). Je dis ça comme ça.

    Four solaire de Mont-Louis1.jpg

    Four solaire de Mont-Louis2.jpg

    Four solaire de Mont-Louis3.jpg

     

  • Nouveau Star Wars

    Pin it!

    Le troupeau est prié de rejoindre son abreuvoir à distraction, où le nouveau film est disponible.

    Il devra bien entendu payer pour recevoir sa dose.

  • "Ah, c'était pas prévu". L'algorithme, limites et dangers de l'outil...

    Pin it!

    Oui, les commentaires variés sur algorithmes et intelligence artificielle ne manquent pas, mais s'il faut n'écouter qu'une émission c'est bien celle-ci, sur RFI, avec Miguel Benasayag et Aurélie Jean sur "La tyrannie des algorithmes"...

    L'algorithme est stupide, il ne sait faire qu'une seule chose.

    Never trust the machine.

  • Si le nucléaire n'était pas aussi sale...

    Pin it!

    L'argument en défense du nucléaire aujourd'hui est qu'il ne produit pas de CO2.

    Il en produit un peu quand même, mais il a d'autres problèmes avec surtout la radioactivité, qui semble un élément qu'on puisse oublier quand canicules et tempêtes frappent à nos portes.

    Basculer vers un tout-nucléaire consiste une fois encore à... changer de problème, pour passer d'un GES à la radioactivité. A voir les plans des industriels,  ils veulent en mettre partout bien sûr, puisque c'est leur métier, leur habitude, leur vieille manie... Chaque réacteur va produire ses déchets, dont on ne sait que faire à part aller les planquer dans des coins où les gens ne sont pas au courant, et s'ils le sont de leur imposer à coups de matraque dans la gueule. Parce que le nucléaire ne marche pas sans police.

    Il y a des alternatives, avec un plus d'intelligence humaine pour les développer, bien plus en tout cas qu'il en faut pour faire bouillir de l'eau avec la chaleur de la réaction nucléaire (Il faut être un génie pour avoir pensé à ça quand même!)

    Donc, un peu plus d'intelligence, et on va trouver (on trouve!) des moyens VRAIMENT durables de produire de l'énergie sans POURRIR cette planète encore plus (C'est juste un peu plus à chaque fois. Il faut tolérer le dégueulasse à moyen terme parce qu'on a un petit bénéfice à court terme, généralement égoïste: on se prend notre électricité parce qu'on en a besoin, tout de suite, maintenant, et tant pis pour les autres).

    centrale solaire 500pts.jpg

    Centrale solaire thermique Shouhang Dunhuang (Désert de Gansu, Chine)

     

  • Quelques idées

    Pin it!

    Toujours pas de taxes sur les machines... Il faut dire que les propriétaires et actionnaires ne sauraient accepter qu'après s'être débarrassé des humains toujours trop chers, on leur faisait payer pour les machines.

    Quand aux différences entre niveaux de vie, qui est un argument utilisé pour faire taire les protestataires sur l'air de "voyez comme c'est pire ailleurs alors couchez-vous"... Si tu ne regardes que ce qui est pire, tu ne fais plus rien, puisqu'on trouve toujours pire ailleurs. Les ouvriers-esclaves chinois payé 5$ par jour devraient être heureux, puisqu'il y a des cambodgiens (ou pakistanais ou autres) qui sont à 1$.

    etc.

  • Libéralisme, libertés

    Pin it!

    Quand riches et pauvres sont pareillement libres, les riches le sont beaucoup plus.

  • Théorie et pratique.

    Pin it!

    Il y a ce dicton, provenant probablement d'Albert Einstein :

    La theorie c'est quand on sait tout, mais que rien ne fonctionne.
    La pratique c'est quand tout fonctionne, mais que personne ne sait pourquoi.

    Pourquoi ?

    Parce que le savoir n'est pas forcément relié à la possibilité d'intervention.

    Le lien Savoir=Pouvoir n'est pas du tout automatique.

    Savoir qu'il y a eu un big bang n'a aucun rapport avec les capacités humaines à contrôler l'Univers.

    Faire quelque chose parce que cela un effet connu peut être simplement une répétition (stupide) d'une action "qu'on a toujours fait"...

    Notre savoir sur le monde, qui s'approfondit toujours plus avec l'avancement de la Science, implique un accroissement de la complexité du modèle que nous créons de la réalité. Plus le modèle est "complexe" (en fait parce qu'il correspond toujours plus précisément à cette réalité) et plus les relations deviennent touffues, les conditions d'existences des phénomènes plus nombreuses, etc.

    En conséquence, il me semble que plus on sait, et moins on peut agir, rendant ainsi particulièrement moderne l'idée d'inaction des philosophies orientales.

    Sans oublier que l'inaction est le meilleur moyen de limiter sa pollution... ;-)

  • La science a trois ennemis: la religion, le capitalisme et l'hubris.

    Pin it!

    La religion veut détruire la science, qui remet en question ses fondements mêmes.

    Le capitalisme corrompt la science en en faisant un simple outil d'accroissement des richesses, sous-estimant sa puissance.

    L'hubris, ce sont les humains qui se croient plus malins qu'ils ne le sont vraiment, et qui parfois (souvent!) jouent avec leurs micro-savoirs partiels comme s'il s'agissait d'un Savoir Absolu.

    La science et la techniques sont des instruments plus puissants et plus dangereux qu'on ne le pense souvent, en général parce qu'on défend des intérêts à courte vue.