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  • Le monde de l'agriculture se divise en deux, Tuco...

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    On va prendre une analogie.

    Supposez qu'on vous dise que, puisqu'íls fabriquent tous les deux des chaussures, l'artisan chausseur dans sa boutique est la même chose que l'esclave pakistanais à l'usine, la seule différence valable étant le prix du "produit" fini.

    A l'évidence, la vie de l'un n'est pas du tout identique à la vie de l'autre.
    A l'évidence, les "produits" ne sont pas les mêmes.

    Mettre "les agriculteurs" dans le même sac, c'est un peu la même chose.

    Il y a les "bio" (mode d'agriculture qui a nourri l'humanité pendant des millénaires, avec certes des hauts et des bas, mais enfin nous sommes là...) qui seraient les artisans, soucieux de qualité et de travail bien fait.

    Et il y a les industriels, à la tâche, au rendement quelles qu'en soient les conditions/conséquences.
    A la différence de l'esclave qui fabrique NOS godasses, cet agriculteur-là peut se croire indépendant, "petit patron"... Evidemment, il n'en est rien puisqu'il est pris en étau entre ses financeurs, ses fournisseurs et ses acheteurs qui n'en ont jamais assez, eux non plus.

    Mais l'analogie avec ceux qui fabriquent nos chaussures s'arrête vite. On ne les mange pas.

    Or une nourriture de mauvaise qualité fait des Humains en mauvais état. Il faut être débile ou économiste libéral pour croire qu'il n'y a que le prix qui compte (et je ne parle pas des "foyers pauvres" qui n'ont pas les moyens de se payer une meilleure nourriture. Quoique parfois on préfère mettre le peu de fric qu'on a dans des conneries téléphoniques ou autres que dans le "vital").

    Pensez-y lorsqu'on vous parlera "des agriculteurs"...

    Et si l'un de ces esclaves "libres" vient pleurer, dites-lui qu'il y a plus d'une sortie à sa prison...

     

  • Le marché n'est pas la solution finale... à tous les problèmes !

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    Le plus gros problème qu'a l'humanité, ce n'est pas le commerce. C'est bien plutôt, comme depuis la nuit des temps peut-être, la soif de POUVOIR via son instrument principal: l'argent.

    Lorsqu'on pose le problème ainsi, le "libre marché" constitue une entrave manifeste à sa résolution. Cette idéologie du marché promeut en effet l'accumulation hors de toute limites de ce pognon, instrument du dit POUVOIR.

    Cette accumulation permet un niveau de corruption inédit, conduisant à des politiques entièrement... "faussées."

    Le marché est très utile. Son idéologie, c'est-à-dire la généralisation de ses mécanismes, sa non-régulation de la répartition des bénéfices en font une source supplémentaire de divisions et de chaos.

    Or les "fascistes" de toutes les couleurs adorent le chaos, qui mène vers eux une population en recherche de calme et d'ordre, histoire de se reposer un peu. Même s'ils ont toujours existé, le système chaotique actuel - et pire peut-être celui qui vient si on les laisse faire - leur fournit de nouvelles armes faciles...

     

  • Il faut beaucoup de pauvres pour faire un riche

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    Produire de la richesse, c'est l'affaire de tous (d'après le bouquin Repenser les inégalités de Patrick Turmel et David Robichaud) - 4 interventions des auteurs aux Carnets de l'économie:
     
     

  • Tous les citoyens européens ne sont pas égaux (sic!)

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    'Accord" cette nuit avec le gouvernement anglais: on va assouplir le fonctionnement de l'Europe dans le sens voulu par les hyperlibéraux anglais. Et, comme c'est pratique, c'est justement dans une direction plus "libérale"...

    Il y aura un référendum en Albion sur cet "accord".

    Le suspenssss est à son comble: le peuple anglais va-t-il accepter ?

    Et les autres européens, tous et toutes aussi citoyens, va-t-on leur demander ce qu'ils en pensent ?

    Et bien non. Dans ce cas, on dit que les représentants élus sont justifiés de décider pour eux.

    Par contre, Cameron, premier ministre anglais, élu, ne représente donc pas l'avis de son peuple.

    Il s'en suit en toute logique que en Europe, le citoyen anglais est supérieur aux autres.

    PS: La solution sera évidemment de ne pas tenir compte du résultat du référendum s'il déplait à la Kommandantur bruxelloise. Cela s'est déjà vu...

     

  • Concessions mutuelles ?

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    Cuba revient dans le circuit. Ils ont fait des concessions.

    Et les Etats-Unis, qu'ont-ils concédé ? La santé gratuite pour leur population ?...

    Nan. Je déconne.

     

  • Rendre la politique économique à la démocratie

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    Europe : DiEM perdidi, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 16 février 2016) (Encore un texte qui ne plaira pas à Corcuff)

  • Economie

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    Eloi Laurent sur Culture, à propos de son bouquin "Nos mythologies économiques" à écouter sans modération: Mythologies économiques et mystifications politiques