Deux termes que les promoteurs de la science n'emploient que très rarement lorsqu'ils parlent de la science.
Le trou dans la couche d'ozone a eu lieu parce que les chimistes qui ont développé les CFCs n'ont PAS pris en compte l'écosystème complet.
Ils ont RÉDUIT leur domaine d'étude au plus simple, rapide, et moins coûteux. Et ils ont fait de l'argent avec leur truc... pour rembourser les recherches et faire un petit bénéfice...
La réalité est toujours plus complexe, et cela devrait pousser à bien plus de MODESTIE que les thuriféraire de la science ne le voudraient, qui nous enfument avec les publications scientifiques qui établiraient une meilleure validité scientifique.
La lecture par des pairs des articles ne résout pas les problèmes liés à la spécialisation.
La réalité est transdisciplinaire, en interactions largement plus complexes qu'on ne le voudrait, et que ne peuvent comprendre chaque spécialité scientifique.
Et on se retrouve avec des poisons dans notre nourriture, poisons qui pour les spécialistes de cultures sont des outils... mais pas pour la médecine.
L'un ne parle pas à l'autre, et les bénéfices (à court terme) sont assurés pour tout le monde.
Nous avons une (techno-)science qui correspond à nos capacités d'intelligence, très limitées.
La modestie, c'est le mieux.
Avec la transdisciplinarité.
La patience.
Et la lutte contre la corruption inhérente au système capitaliste, qui s'achète tout le monde, scientifiques compris. Bizness first.
Il faut commencer à avoir une compréhension systémique des choses, sans quoi le trou dans la couche d'ozone ne sera qu'une amusette. La pollution est un produit d'une science réductionniste liée à un système commercial qui ne peut pas penser plus loin parce que c'est trop cher !