Mots variés sur choses diverses - Page 47
-
hé hé hé...
-
Ne produisez pas: faites juste intermédiaire. C'est beaucoup plus rentable.
... c'est plus rentable, et en plus beaucoup moins fatiguant !
Deux émissions en rapport avec l'agriculture hier et ce matin.
Un reportage sur le tourisme en Grèce.
Dans le premier cas, l'agriculture industrielle, où le producteur intégré dans la Grande Chaîne Techno-économique se voit ravaler au statut de simple rouage. C'est lui qui produit, qui à cause de cela a probablement le plus de contraintes, et c'est lui qui en recueille les bénéfices les plus infimes. Le complexe agro-industriel vit littéralement, en Occident, du soutien Public à cette agriculture. L'argent de l'Europe - c'est-à-dire l'argent des Européen(ne)s - finance l'achat d'engrais polluants, de semences piégées, de machines suréquipées, de banquiers profiteurs, etc.
Dans l'autre cas, le tourisme: malgré une augmentation du tourisme en Grèce, les hôteliers, restaurateurs locaux, etc. en profitent à peine. La raison: le "tout compris" pour les touristes, qui conduit à une pression très importante sur les prix côté "producteurs". Les industriels du tourisme, profitant de leur puissance économique, font tomber les prix des prestations à des niveaux tels que, là aussi, ce sont les producteurs qui finissent par payer le vrai prix du "pas cher." ... Il y a de plus en plus de salariés chez les intermédiaires. Il faut les payer encore un peu, quand même, et surtout retourner le plus possibles aux actionnaires, ceux qui sont conditionnés à croire qu'il suffit de payer pour s'exonérer de toute autre responsabilité.
Tous ces intermédiaires sont la plupart du temps des entreprises de taille industrielle. Le producteur seul ne produit jamais - ou très rarement - assez (du point de vue industriel) pour avoir suffisamment de poids face aux technocrates et politiciens qui décident des orientations économiques et Politiques (sans parler de la corruption). En conséquence, le politicard choisit les intérêts des plus gros, présentés en long et en large, avec moult arguments, comme vitaux pour la Société entière.
L'idéologie Scientifico-techno-économico-industrielle "classique" - ultra réductionniste - vient au secours de nos intermédiaires. Hors de la techno-science telle qu'elle s'est développée jusqu'à aujourd'hui, "il n'y a pas d'alternative". Les approches systémiques, transdisciplinaires, de transmission de savoirs plutôt que de produits, semblent largement incompatibles avec l'appât du gain hystérique qui vient avec le système économique capitaliste tel que nous le vivons.
Certaines contraintes imposées par l'organisation de la société - en particulier la concentration des populations dans les villes - viennent encore au secours de nos intermédiaires... quoique... Les expérience d'agriculture urbaine...
Les alternatives, raisonnables et efficaces, existent. C'est à chacun(e) de nous de les faire vivre, autant dans la terre que dans les médias, chacun(e) selon ses moyens...
-
Pendant ce temps, les banksters...
-
La jeunesse est dans le pré
Petite collection de photos : vaches de veaux !
Télécharger ici - ou ici - les photos en plus grand format.
-
Transgénique: nouvelles techniques, mêmes problèmes
Lorsqu'un problème est mal posé, il est impossible à résoudre.
Pire encore, lorsqu'on s'acharne à apporter des "solutions" basées sur des principes inadéquats du fait de leur extrême partialité, il arrive ce qui doit arriver: la "solution" aggrave le dit problème.
C'est ce qui va arriver avec les derniers rejetons de la "technologie transgénique" qui prétendent remplacer les OGM.
Bien que dissimulés derrière un jargon scientiste échevelé, ils approchent encore et toujours la question agronomique depuis le plus petit bout de la lorgnette. Or la culture d'une plante n'est pas uniquement dans son génome. Elle est dans le système vivant dans lequel elle doit s'insérer au mieux. Voilà une chose qui dépasse les hyper-spécialistes du tripotage d'ADN... ou qu'ils ne veulent pas voir: Leurs fins de mois sont conditionnées par la vente de leurs tripatouillages.Mais on ne vend pas un "système vivant," on le comprend, et sa maîtrise (toujours relative) dépend de l'intelligence d'une situation particulière, de plantes dans un milieu spécifique...
A écouter: Blues des experts : les OGM avec Christophe Noisette, rédac'chef de l'indispensable Inf'OGM
-
La violence aux mille visages
2 900 salariés perdent leur chemise, une émission (gratuite) de Là-bas: Il y a bien des façons d'être violent, et quelques instructives informations sur la situation d'Air France...
Il n'empêche: l'aviation reste un excellent moyen de polluer à fond la planète en dégazant à quelques dizaines de km d'altitude. Vivement l'empoisonnement global.
-
Capitalisme: du bon Lordon
"[...] il faut donc toute la force de défiguration du discours de la théorie économique pour nous présenter l’inégalité fondamentale de la subordination salariale comme une relation parfaitement équitable entre co-contractants symétriques et égaux en droit. [...]"
>>> lire là: Le parti de la liquette
-
Le pouvoir d'abord.
Le "libéralisme" comme unique avenir de l'humanité ?
Sauf que les entreprises ne sont pas démocratiques.
Et l'achat - ou pas - d'un produit n'a rien à voir avec la démocratie, mais uniquement avec le "pouvoir" d'achat, devenu surtout de nos jours le "pouvoir" de... s'endetter. (La dette privée explose, mais on regarde ailleurs: sans elle la Grande Roue du Divin Marché cesse de tourner...)
La démocratie a un très gros défaut de conception : elle est censée donner le même pouvoir au (très) riche qu'au (très) pauvre. Une personne, une voix. Lamentable égalitarisme.
Ceux qui ont accumulé des milliers de milliards dans les paradis fiscaux travaillent donc à la vider de tout pouvoir.
Parce qu'il est hors de question de partager le pouvoir avec les GUEUX.
Il faut donc détruire ce qui reste des Etats.
Et tous ces "traités commerciaux," toutes ces "réformes," tous ces "efforts" demandés au populaire servent à cela: petit à petit, pan par pan, détruire ce qui représente, tant bien que mal, le pouvoir de la majorité.
Et nos riches ont les moyens de se payer n'importe qui, des politiciens jusqu'à tous ceux - et toutes celles - qui nous lavent les cerveaux dans les médias de masse.
Les entreprises ne sont pas démocratiques.
La "liberté" des "libéraux" n'est rien d'autre que la liberté d'acheter.
Il suffit d'avoir les moyens. Pour les autres... Et bien un peu de charité limitera les dégâts, assaisonnée de diversions puissantes, du genre terrorisme, immigration, et toutes les peurs possibles et imaginables, bien entretenues par leurs médias.
POWER FIRST. Le pouvoir d'abord.( Il n'y a pas de "complots" mais des rapports de forces. )
-
"L'écologie, ça commence à bien faire"
Comme disait l'ex-Président Paul Bismuth... et comme pourrait le dire le gouvernement "socialiste" d'aujourd'hui.
-
"Le monde" au service des boutiquiers
Article : Gérard Courtois brise un "tabou" (et renverse un “totem“)