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  • La machine n'est pas votre amie

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    Ni l'ordinateur, ni le robot...

  • Il faudrait cesser de penser, et agir !

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    Je viens encore d'entendre cette stupidité dans le poste, et en plus dans une émission de musique.... ce qui pourtant semble n'avoir rien à voir...

    Imaginons.

    Si on vous demande de ne marcher qu'avec la jambe gauche, vous trouverez ça malin ? Vous trouverez ça pratique ? Bah non. Vous trouverez ça idiot.

    La capacité de penser est fournie aux humains dès la conception. Elle est très utile, en particulier pour éviter de faire deux fois la même c*nnerie... Pourquoi faudrait-il s'en priver ? Pour laisser "les autres" penser pour soi ?

    Il faut parfois ne pas se laisser emporter par cette pensée, qui a la capacité amusante à ne pas toujours tenir compte de la "réalité." Il faut plutôt essayer d'apprendre à l'utiliser comme on apprend à utiliser... un outil. Ce n'est pas parce que le couteau de cuisine peut tuer quelqu'un qu'on mange avec les doigts.

    Le principe de base pourrait être : ce que je pense d'une chose, d'un événement n'est pas cet événement, mais une construction abstraite dans ma tête, parfois plus ou moins partagée dans la tête de quelques autres personnes.

    Je ne confonds pas mon idée de la réalité avec la réalité, mais j'essaye de voir en quoi cette idée peut m'aider à comprendre et peut-être intervenir sur cette réalité.

  • Yiota...

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    Γιώτα Νέγκα

    Yiota Negka ( Giota Nega )

     

     

  • Les apprentis à 40h/semaine

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    (Mise à jour: le gvt reculerait sur cette mesure... sauf qu'ils y ont bien pensé, et que ça ne les gênaient pas.)

    C'est beau, le progrès social en régime capitaliste.

    La probabilité que les enfants de celles et ceux qui "décident" dans ce monde se retrouvent dans ces conditions pré-19e siècle est évidemment très faible. Faites ce que je dis...

    Mais enfin, le travail rend libre ! Le populaire ne veut vraiment rien comprendre.

    C'est vrai qu'on pourrait le payer plus pour qu'il consomme plus, et fasse tourner la grande roue à hamster de la consommation heureuse.

    Mais alors se pose le problème du propriétaire.

    Si on donne le pognon au salarié, on baisse le rendement des actions !... et qui nous paye, nous, les hauts cadres, les PDG ?... Les propriétaires, justement !

    Parce que le premier problème est celui du POUVOIR, pas celui de la flexibilité ou de la compétition libre et non faussée, et autres "réformes"...

     

     

  • La "crise" est l'état naturel du capitalisme.

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    Allez, un super sujet.

    Le paradis capitaliste: chercher ses fournisseurs les moins chers (forcément: si c'est moins cher, c'est mieux).

    Fournisseurs en électricité, en transports, en communication téléphonique, en nourriture, en distraction. Dans le chaos général de la liberté du renard, des poules, des souris, des chouettes, des lapins, des loups, des hyènes dans le mégasupermarché.

    Il n'y a pas de crise. Il n'y a qu'un chaos global, constant et sans fin, et surtout inhérent à l'organisation économique elle-même. La liberté de choix ? Mais quel choix ?

    Et puis, pendant qu'on cherche le produit le moins cher, au moins on ne fait pas de Politique.

    Garder la tête dans la mangeoire pendant que "le maître" nous fait les poches.

     

  • Chantage: l'Europe face à son maître ?

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    Cette Europe(*) se fait largement par le chantage.

    Si vous n'entrez pas dans Cette Europe(*), vous disparaîtrez. Trop petit.

    Si vous sortez de Cette Europe(*), ce sera le chaos. Trop petit.

    Si vous critiquez sa (?) politique ou pire son économie libre et non faussée(**), vous êtes des populistes ignorants et si vous insistez, Cette Europe(*) est en danger.

    Aujourd'hui, face aux migrants, Cette Europe(*) trouve son maître en chantage :

    Erdogan.

    MDR.

    (*) Cette Europe, c'est ce vaste supermarché avec l'Hymne à la Joie en musique de fond.

    (**) De manière amusante, le fait d'exploiter une main d'oeuvre à très bas coût hors de Cette Europe(*) ne constitue pas un "faussement" de la Sacro-Sainte Concurrence...

  • Pour avoir moins de chomeurs, il faut plus de CLIENTS, et pas plus de flexibilité des salariés.

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    Non mais. Ils m'énervent tous ces menteurs officiels !

    Pour que le Divin Marché fonctionne, il faut que le pognon circule.

  • Le mot et les choses : "Révolution"

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    Ce matin sur France Inter, on nous a présenté l'arrivée de la vidéo dans l'arbitrage du foot comme une Révolution.

    En Syrie, la Révolution, ce sont des milliers de gens - enfants compris - gazés, torturés, massacrés parce qu'ils veulent se débarrasser d'une dictature sanguinaire.

    Un seul mot, et des choses à l'évidence différentes, du plus futile au plus terrifiant.

    Des REALITES à des années lumière l'une de l'autre.

    Excusez du peu.

    On peut noter, dans nos démocraties molles, que l'idée de Révolution a été - et reste - l'objet de vives critiques par nos "intellectuels" et autres penseurs de Cour. La révolution, ce n'est pas bien. Les révolutionnaires sont des gens méchants, sanguinaires, etc.

    Observons en passant qu'en Syrie les sanguinaires sont le régime en place. Le Peuple Syrien s'est soulevé le jour où l'on a trouvé un gosse de 12 ans torturé et assassiné par la police du régime... Mais pour nos penseurs, c'est un  détail. Ils veulent juste éradiquer l'idée que l'on puisse changer le Pouvoir par des moyens "radicaux."

    Observons en passant que les Démocrates Révolutionnaires Syriens (majuscules obligatoires) voulaient absolument un mouvement pacifique, mais doivent aujourd'hui combattre pour leur vie. C'est le régime qui a généralisé la violence pour (tenter de) se sauver.

    Le fait que nos beaux parleurs appartiennent à la caste dirigeante de cette société - ou du moins à l'indispensable sous-caste des propagandistes officiels - peut conduire à se demander s'ils n'ont pas conscience d'être ceux qui risquent de devenir les "victimes" d'une telle Révolution, dont l'aspect sanguinaire est soigneusement répété.

    Le lavage des cerveaux par la publicité et les informations futiles répétées sans fin, et un certain confort vendu par la société techno-commerciale constituent un barrage apparemment très efficace aux velléités révolutionnaires, mais on ne sait jamais...

    et le vol des ressources par l'ultra-minorité des 1% commence à se faire très visible...
    et l'idéologie de la consommation sans fin ni raison montre aussi son délire auto-destructeur...

    Les mots n'ont pas de sens par eux-même.

    NOUS donnons des sens différents aux mots, souvent en fonction de l'idéologie dont nous voulons faire la promotion, ou simplement pour orienter une discussion.

    Donner au mot Révolution le sens de nouveauté techno-scientifique n'est pas neutre.

    Il est très utile de repérer ces variantes dans les définitions des mots.

    A ce propos, prochainement sur ce journal électronique si tout va bien, le mot Liberté.

    (Voir aussi mon pgES, ici.)

  • Sciences/religions

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    A propos du dernier bouquin de Yves Gingras : L'Impossible dialogue Sciences et religions un entretien aux Années lumière sur Radio Canada.

    Un mien commentaire envoyé à l'émission:

    Je viens d'entendre Mr Gingras, toujours intéressant, à propos de son livre.

    Il me semble que l'argument le plus basique et le plus simple, c'est que chaque religion contient LA vérité absolue et totale: vérité de la création du monde, de sa fin et de tout ce qu'il faut faire et penser entre les deux.

    Les religions sont par définition des idéologies totalitaires, plus ou moins contraintes à s'adapter dans un monde plus complexe... Et cette "complexification" est largement portée par l'approche scientifique, nécessairement critique.

    Par définition, on ne peut pas critiquer LA vérité.

    En plus de ce problème, une religion absolue donne un pouvoir absolu à ceux qui la représentent. C'est là l'aspect politique des choses... et aussi psychologique: Le plaisir qu'il y a à contrôler ses ouailles...

    Il ne faudrait toutefois pas minimiser les problèmes que pose à la science la nouvelle idéologie du temps, celle du Marché et du pognon qui permet certes la dissémination des idées les plus fumeuses au gré des lubies des milliardaires, mais aussi l'orientation de la science vers des disciplines réductionnistes rapidement rentables, au détriment d'autres disciplines aux approches systémiques. On le voit tout particulièrement en agriculture.

    Peut-être qu'un bouquin sur "l'argent et la science" ... ;)