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Mots variés sur choses diverses - Page 15

  • Le cerveau n'est pas que mémoire

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    Dans cet article est repris ce principe qui dit que "le cerveau n'est que mémoire".

    C'est là une vision qui me semble bien trop réductionniste d'un ensemble largement plus complexe.

    Où est l'imaginaire par exemple ?...

    Où se trouve la capacité à "changer d'avis" ?

    Toutes ces capacités/fonctions peuvent se résumer sous le mot de "pensée", laquelle fait partie du système nerveux lui-même, mais est plus ou moins développée en fonction des capacités "de base" du système. Par exemple, la capacité de traiter des symboles "complexes" de type langagier induit des capacités plus fines de traitement des informations.

    (hypothèses:)

    Le cerveau sert à penser, et cette pensée utilise les informations qu'elle trouve dans la mémoire, dans les perceptions et dans les hypothèses (imaginaire) qu'elle peut créer, tout cela constituant un vaste système circulaire où chaque élément peut influencer les autres, y compris le traitement des perceptions elles-mêmes.

    La pensée est une propriété émergent du fonctionnement du système nerveux. Elle "est" son fonctionnement même. Le stockage et la circulation des informations dans les neurones n'est que cela : de la circulation de données. L'intégration (la mise en relations) de ces données, la "pensée" elle-même est ce que fait le système nerveux des données, mémorisées et autres.

  • La "carte" génétique n'est pas le territoire biophysique

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    Imaginez quelqu'un vous dire qu'il lui suffit d'avoir le plan d'une maison pour être capable de la construire.

    Le plan est utile, mais il n'est que le plan.

    Il faut un endroit où construire la maison. Même si vous avez le plus beau des plans, mais que la zone de construction est inondable (et que vous ne l'avez pas prévu, et donc pas pris en compte l'environnement, c'est-à-dire pensé au-delà de la maison seule), votre belle maison aura autant de problèmes que la dernière des cahutes sous la flotte.

    Il faut des matières premières. Si votre béton est mal fait ou votre bois mal choisi, votre maison ne durera pas non plus, ou aura des "faiblesses" que votre plan n'a pas prévu.

    Il faut aussi savoir monter la structure. Si vous montez les murs sans prévoir les zones de passage des tuyaux ou fils de toutes sortes, vous aurez des tas de problèmes...

     

    Les généticiens travaillent sur la "carte" de systèmes biologiques.

    C'est important bien sûr, mais ce n'est qu'une partie du "problème". La meilleure des génétiques, mais dans un contexte inadéquat ne "sert" à rien, ou du moins ne peut pas s'exprimer.

    Si les composants biologiques sont abîmés, pollués, ce sera la même chose...

    Certains processus biophysiques peuvent être indépendants du plan génétique général.

    Tout ceci pour dire, une nouvelle fois, que la spécialisation des sciences PEUT conduire à de la bêtise scientifique.

  • Bac Philo: Thèse, antithèse, foutaise

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    La "réalité", si l'on pose qu'une telle chose existe (indépendamment de nos perceptions), n'est binaire que dans des cas particuliers.

    Cette vision simpliste relève du handicap mental dans la plupart des cas, et en particulier pour les "vastes" sujets auxquels s'intéressent les "philosophes".

    Le monde se divise en deux, Tuco. Il y a ceux qui croient que le monde se divise en deux, et il y a les autres.

    Même la physique, pourtant supposée si ferme et assurée - n'est-elle pas une science dite dure - a l'air de découvrir des choses bizarres.

    Quantiques.

    Comment va le chat mort ?

    lol.

  • "Pourquoi (et comment) critiquer la technologie aujourd’hui ?" (Commentaire)

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    Mon commentaire à l'article Pourquoi (et comment) critiquer la technologie aujourd’hui ? :

    Il me semble que l'on aurait intérêt à définir nos termes, car la manière de comprendre/résoudre un problème passe beaucoup par la façon dont on le pose.
    Pour moi:
    Science=méthode d'acquisition de savoirs.
    Technique=modification de la réalité à partir du savoir acquis.
    Techno-science= ensemble des deux catégories, liées mais différentes.

    La science est la méthode la moins stupide d'acquisition du savoir, mais elle n'est pas sans faiblesses.
    - Elle est réductionniste. L'étude en labo est une réduction, une simplification de la réalité qui permet de faciliter le travail, mais qui produit des savoirs partiels. La "réalité" est un système d'interactions complexes dont une partie est supprimée de l'évaluation scientifique, ce qui a des conséquence pour la suite...

    - Elle est spécialisée. A des fins d'efficacité à court terme, la spécialisation produit des compétences limitées qui elles aussi ne prennent pas (ou mal) en compte les aspects systémiques de la réalité. On a par exemple des spécialistes d'une discipline qui pensent que la seule solution disponible pour résoudre un problème passe par l'utilisation de leur savoir spécialisé. Dans une réalité complexe, il n'est pas impossible que d'autres spécialités permettent d'atteindre le même objectif, et parfois dans des conditions plus simples et moins risquées (exemple type: la génomique *contre* l'agroécologie)

    - Elle est humaine. La science, ce sont des scientifiques, qui ont les mêmes forces et faiblesses que tout le monde, mais avec parfois un certain niveau d'arrogance supérieur à la moyenne.

    - Elle est sociale. La société humaine impose ses principes et pratiques, en général liées à l'économie, jusqu'à parfois formater des manières d'acquérir le savoir qui permettent de faciliter la rentabilité.

    La technique utilise les savoirs acquis par la science. Ces savoirs étant partiels, leur utilisation produit automatiquement des effets "secondaires" non évaluées. Les CFC, les antibios et les polluants en général résultent de la mise en oeuvre d'un savoir partiel qui résout effectivement des problèmes mais qui, omettant le contexte systémique, produit des effets nocifs.

    Les CFC étaient un progrès au niveau du sol, et une catastrophe en haute atmosphère.

    Pour limiter les risques liés à ces éléments, il conviendrait de généraliser la transdisciplinarité, le principe de précaution (dont la transdisciplinarité est elle-même un outil permettant l'évaluation), d'éviter le court-termisme autant côté recherche que côté économique, limitant ainsi les effets de la finance sur tout le processus.

    Un vaste programme (à mieux définir certainement), mais qui permettrait de limiter les risques liés aux effets "secondaires" qui finissent par devenir primaires. La biosphère terrestre n'est pas un labo réduit aux paramètres qui nous arrangent.

    Ah, et aussi, un peu plus de modestie de la part des technoscientifiques serait un plus considérant les limites que l'on vient de voir, mais c'est peut-être là le plus difficile.

  • Dépossession

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    La science dépossède l'être humain de tout savoir individuel qu'il peut avoir acquis. Il faut avoir évalué les choses avec des laboratoires, des statistiques... et tant pis si la méthode a ses faiblesses catastrophiques (réductionnisme, spécialisation, contexte social...). C'est "la science" qui parle, vous ne savez rien, sauf répéter la littérature.

    La machine, la technique, issues de la science lui retirent le travail manuel, parfois épuisant il est vrai, mais que l'on remplace avec "le sport", parce qu'il faut bien bouger un peu. Gestes vides (mais rentables).

    La soi-disant "intelligence artificielle" prétend désormais le déposséder de son intelligence, relative il est vrai.

    Ce qui reste ?

    Le choix de sa marque de yaourts ou de son parti politique... et surtout le contrôle de tous ses jouets technologiques imparfaits dont les effets "secondaires" (liés directement aux faiblesses de la méthode scientifique elle-même) risquent, sans surveillance, de mettre en danger cette même humanité.

    Techno-science sans conscience de ses limites...

  • Pétition européenne « Des droits pour les peuples, des règles pour les multinationales »

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    « Les citoyennes et citoyens européens s’opposent aux privilèges des multinationales et font pression sur les décideurs politiques. »

    A signer là...

  • Pourquoi nous "résistons" aux idées (trop) nouvelles...

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    [Hypothèse] Pourquoi notre cerveau "résiste" face aux idées (trop) nouvelles...

    1-Par cohérence logique (qui n'est pas forcément en rapport avec la "réalité")
    Une idée nouvelle risque de remettre en question notre "image de la réalité", c'est-à-dire cet ensemble de propositions logiques qu'on appelle nos "principes", et qui nous semble cohérent, c'est-à-dire qu'il semble donner une représentation fidèle, dans notre tête, de la réalité extérieure.
    C'est pourquoi l'on préfère souvent des idées qui confortent notre image globale.

    2-Par économie d'énergie
    S'il faut réviser l'image que nous avons de la réalité, cela demande beaucoup de travail. Cela signifie qu'il faut possiblement réviser tout cet ensemble logique explicatif, ce qui s'appelle aussi "réfléchir". Or cette activité est très consommatrice d'énergie/travail. Le cerveau doit modifier les relations internes entre les idées.
    C'est pourquoi l'on préfère souvent des idées simples qui économisent l'énergie.

    3-Circularité logique/énergie.
    Les explications à la logique simple consomment moins d'énergie...

     

    C'est pourquoi l'on préfère souvent les idées simples qui économisent l'énergie et confortent notre image globale.

  • Essai sur les "structures binaires"...

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    ...Comment notre pensée - et donc nos réactions - peuvent s'enfermer dans de véritables "cages logiques" aux barreaux faits d'alternatives binaires, regroupées en ce que j'appelle des "structures binaires".

    >> Un texte à lire ici...

  • Les 4 types de corruption

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    Petite note sur les différents types de corruption (catégorisation de mon cru) :

    - Corruption artisanale: d'individu à individu pour "résoudre" un problème individuel simple

    - Corruption industrielle: une valise de billets, un virement sur compte à numéro pour faire avancer les intérêts d'une entreprise dans un contrat public.

    - Corruption infiltrée : C'est le lobbying qui joue généralement du chantage à l'emploi. Ce sont les "portes tournantes" du politicien qui passe dans le privé puis revient dans le public etc. C'est le pantouflage de fin de carrière...

    - Corruption systémique: via la propagande pour faire passer les intérêts privés "en général" au-dessus du Public. On trouve ici les éditocrates, les philosophes de service, les "penseurs" qui pensent toujours la même chose et qui tou.te.s ont micro ouvert dans tous les médias privés... et parfois même publics, démontrant ainsi la puissance de ce mode de corruption.

    Etc.

  • Quelle est cette "intelligence" ?

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    On nous explique chez les informaticiens qui bricolent ce qu'ils appellent l'intelligence artificielle qu'il faut l'alimenter en données pour lui "apprendre" ce qu'elle est supposée savoir.

    Et l'on fait tourner des voitures pendant des milliers de kilomètres, l'on fait de la reconnaissance de millions d'images, etc.

    Mais enfin.

    quelintel.jpgL'être humain n'a même pas besoin d'être "intelligent" pour reconnaître, plus ou moins bien il est vrai, une situation pour peu qu'elle ressemble en gros, dans sa structure, à une situation déjà vécue !

    Il.elle n'a pas besoin de garder en mémoire tous les feux de circulation pour être capable d'en reconnaitre un nouveau ! (une telle nécessité relèverait d'ailleurs, soit d'une maladie "mentale" de type autistique chez l'humain, soit d'un défaut dans l'analyse, avant même l'algo en informatique...)

    Il "suffit" d'avoir le contexte et une reconnaissance même très approximative pour retrouver la signification de ce qu'il.elle perçoit. On remarquera en passant que ce processus n'est pas binaire et que le flou est intégré dans les paramètres, il est reconnu et accepté. C'est du "à peu près"... or ce flou n'est pas programmable, ou très mal.

    Bon.

    Nos ingénieurs, pas si ingénieux que ça, sont en train de nous bricoler un truc très approximatif qui a peut-être quelque intérêt, mais qui est très très loin de l'intelligence.

    Il faudrait déjà définir avec assez de précision à quoi correspond l'intelligence pour pouvoir modéliser la chose.

    Un problème mal défini se peut être correctement résolu, et s'il y a une "solution" pour un problème mal analysé, elle va sans aucun doute induire des effets "secondaires" malvenus.

    Disons pour commencer que le terme "intelligence artificielle" dénote un niveau d'arrogance bien connu chez nombre de techno-scientifiques. La puissance indéniable de cette techno-science a tendance a obscurcir l'intelligence de beaucoup de gens. Cette puissance devrait induire la précaution, et non l'hubris, la folie des grandeurs.

    Continuons en disant que les utilisations policières et commerciales du régime de surveillance qui va avec "l'éducation" et le fonctionnement de ces prétendues "intelligences" vont nous pourrir largement la vie, si du moins les effets des changements climatiques ne s'en occupent pas avant.

    Bonne année.