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Mots variés sur choses diverses - Page 13

  • "Penser comme terriens"

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    Bien intéressante émission Penser comme terriens :

     

    Un des paramètres dans la façon de convaincre est d'entrer dans le cadre, la structure logique de la personne. Il faut créer des relations entre sa logique et la vôtre.

    On remarquera, dans le domaine de la conviction, combien est semble-t-il très efficace la propagande djihadiste qui "retourne" les gens, jeunes ou moins jeunes pour les enrôler. Ils ont trouvé comment exploiter leur logique individuelle dans leur intérêt politique.

    Dans ce que l'on pense se loge un ensemble de principes généralement "simples", plutôt binaires, de ce qui est bon ou pas, de ce que je ferai ou pas. Tous ces principes simples sont (relativement) cohérents, et en relation entre eux. Une grande part d'entre eux nous est fourni par "la société", le milieu dans lequel ont vit, les informations que nous entendons, etc.

  • La sélection variétale tourne en rond...

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    On aurait découvert - et c'est une chose très intéressante - les gènes pilotant le goût des tomates.

    Automatiquement, les mêmes qui, par leur acharnement à sélectionner les caractéristiques de rendement et de résistance (leurs employeurs sont d'abord les producteurs, qui veulent avoir de quoi vendre, et non les consommateurs du bout de la chaîne qui eux doivent manger la chose), ont peut-être conduit à la quasi extinction des "gènes du goût" (?) veulent à nouveau se mettre à tripoter le génome.

    Je me demande dans quelle mesure le fait d'avoir augmenté la taille n'aurait tout simplement un effet de dilution plus important des molécules assurant le goût. Noyé dans la flotte, le goût disparaît.

    La sélection variétale est une impasse. On voudrait une plante idéale, mais c'est un pur fantasme.

    L'issue me semble plutôt passer par une véritable variété dans les champs (et donc les assiettes), et non pas la variété des sélectionneurs, qui est en réalité une uniformité : toutes les plantes doivent se ressembler dans la "variété", amusante contradiction apparente...

    Travailler avec des cultures associées, accepter des animaux qui ne rentrent pas dans les spécifications de la race (herd-book) voire les mélanger.

    Evidemment, les industriels qui travaillent ces "produits" préfèrent l'uniformité, eux aussi. C'est plus facile pour les chaînes de production de bouffe industrielle...

    Etc.

  • Le problème avec la psychanalyse...

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    ... c'est qu'il y a toujours la même réponse, quelle que soit la question.

    Les relations avec ses parents sont évidemment très importantes au moment où le bébé arrive dans un monde qu'il ne comprend pas mais il y a beaucoup d'éléments susceptibles de l'influencer au-delà de ce cercle familial, ne serait-ce que l'entourage par exemple

    Enfin...

  • Science: réductionnisme et spécialisation

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    Deux termes que les promoteurs de la science n'emploient que très rarement lorsqu'ils parlent de la science.

    Le trou dans la couche d'ozone a eu lieu parce que les chimistes qui ont développé les CFCs n'ont PAS pris en compte l'écosystème complet.

    Ils ont RÉDUIT leur domaine d'étude au plus simple, rapide, et moins coûteux. Et ils ont fait de l'argent avec leur truc... pour rembourser les recherches et faire un petit bénéfice...

    La réalité est toujours plus complexe, et cela devrait pousser à bien plus de MODESTIE que les thuriféraire de la science ne le voudraient, qui nous enfument avec les publications scientifiques qui établiraient une meilleure validité scientifique.

    La lecture par des pairs des articles ne résout pas les problèmes liés à la spécialisation.

    La réalité est transdisciplinaire, en interactions largement plus complexes qu'on ne le voudrait, et que ne peuvent comprendre chaque spécialité scientifique.

    Et on se retrouve avec des poisons dans notre nourriture, poisons qui pour les spécialistes de cultures sont des outils... mais pas pour la médecine.

    L'un ne parle pas à l'autre, et les bénéfices (à court terme) sont assurés pour tout le monde.

    Nous avons une (techno-)science qui correspond à nos capacités d'intelligence, très limitées.

    La modestie, c'est le mieux.
    Avec la transdisciplinarité.
    La patience.
    Et la lutte contre la corruption inhérente au système capitaliste, qui s'achète tout le monde, scientifiques compris. Bizness first.

    Il faut commencer à avoir une compréhension systémique des choses, sans quoi le trou dans la couche d'ozone ne sera qu'une amusette. La pollution est un produit d'une science réductionniste liée à un système commercial qui ne peut pas penser plus loin parce que c'est trop cher !

  • Religions et pouvoir

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    Intéressant comme les protestataires libanais actuels sont non-religieux.

    On constate à l'occasion que les religions ne peuvent s'entendre dans le long terme pour partager un pouvoir politique puisque chacune est persuadée de détenir La Seule Vérité.

    Les autres ne peuvent que se tromper, sans parler de la laïcité, qui les met toutes à égalité. Une honte, et surtout une impossibilité dans leur logique: si tu es persuadé d'avoir raison contre les autres, tu ne peux tolérer d'être mis à égalité avec ceux qui se trompent...

    La paix impose que chaque religion soit mise à égalité avec les autres, et que s'instaure donc une laïcité, égalitaire par conception.

     

  • "Je n'espère rien. Je n'ai peur de rien. Je suis libre." (Nikos Kazantzakis)

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    (Ce papier est inspiré de ce texte)

    Bien que de fortes idées nationalistes (grecques en l'espèce) semblent imprégner l'oeuvre de Kazantzakis, il est à porter à son crédit le fait que son roman "La dernière tentation" ait été rejeté simultanément par les catholiques et les orthodoxes.

    Je n'ai jamais vu ce film, il est temps de réparer ce manque.

    "Je n'espère rien. Je n'ai peur de rien. Je suis libre." est son épitaphe. C'est intéressant, même si le mot "liberté" est souvent utilisé à tort et à travers dans cette société.

     

  • Neuro-cablage

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    Vouloir comprendre un humain à partir de sa neurobiologie, c'est un peu comme vouloir comprendre une société à partir de son système de transports.

    Vous n'en avez qu'une part infime, et vous n'avez surtout pas les IDEES, les LOGIQUES qui conduisent à la "circulation" que vous observez..

    La "carte" neurobiologique n'est pas le "territoire" de la personnalité, des influences socio-culturelles, etc.

    Cela ne veut pas évidemment dire que c'est inutile. Il faut juste ne pas lui donner autant d'importance que les neurobiologistes lui donnent. Leur spécialité a parfois tendance à les aveugler, et la concurrence est rude pour trouver des fonds. Une petite exagération par ci par là, c'est peu de chose... sauf pour un Esprit Critique en état de marche.

  • Petite planète

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    Nous vivons un temps où cette planète semble se rapetisser.

    Un coup d'avion t'envoie faire le tour en quelques heures.

    Ta bouteille de plastique lâchée dans la Seine se retrouve en parfait état aux Sargasses.

    Le petit gaz que tu inventes pour améliorer les techniques de réfrigération va bouffer la couche d'ozone.

    La météo du Sahara s'invite dans le Cantal.

    Les massacres en Syrie font des réfugiés au Canada.

     

    Et il y a pourtant beaucoup de gens pour croire que les Etats sont toujours pertinents pour s'occuper de ces questions.

     

    La peur qu'on vienne leur piquer le peu qu'ils ont.

    L'ignorance de la vie des autres.

    Cette civilisation a du boulot à faire si elle ne veut pas sombrer de son propre poids, et je ne pense pas que ce sont les les traités commerciaux qui vont l'aider...

    Etc.